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2022, le millésime du juste rapport qualité-primeur pour les vins de Bordeaux ?
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Semaine des primeurs
2022, le millésime du juste rapport qualité-primeur pour les vins de Bordeaux ?

Bénéficiant déjà d’une aura positive, les vins 2022 des grands crus bordelais ont l’occasion de montrer aux marchés leur attractivité. Y compris par le prix.
Par Alexandre Abellan Le 24 avril 2023
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2022, le millésime du juste rapport qualité-primeur pour les vins de Bordeaux ?
Présentant les vins 2022 en cours d'élevage, la semaine des primeurs se tient du lundi 24 au jeudi 27 avril 2023. - crédit photo : Alexandre Abellan
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récédée par la bonne réputation de la vendange 2022 à Bordeaux, cette semaine des primeurs mobilise l’intérêt de nombreux visiteurs. « Ce millésime va réunir du monde, il suscite beaucoup d’intérêt. Et il y a des choses à rattraper » explique Gwendeline Lucas, la directrice générale des vignobles Clément Fayat. Organisant une dégustation des propriétés conseillées par le cabinet Michel Rolland au château la Dominique (grand cru classé de Saint-Émilion), Gwendeline Lucas attend 1 000 visiteurs sur quatre jours. Si la rive droite va pouvoir dévoiler en dégustation son premier millésime du nouveau classement 2022 de Saint-Émilion, « tous les amateurs et professionnels sont plus regardants sur la qualité du millésime que sur le classement » pointe Gwendeline Lucas, qui relève les spécificités d’un millésime aux « conditions climatiques assez délicates (gel, grêle, fortes chaleurs…) qui ont permis de produire des vins de qualité. Ce n’était pas simple, notamment pour savoir quand vendanger. Dans les vins 2022 on retrouve le côté chaleureux de 2016 et 2018, avec la fraîcheur du 2019. Mais ça ne ressemble pas à 2003. »

« Millésime compliqué sur le papier, avec des excès climatiques, c’est une belle surprise. On a tout : équilibre, fraîcheur… » confirme Matthieu Cuvelier, à la tête du clos Fourtet (premier grand cru classé B de Saint-Émilion). Tout, y compris une belle image du millésime avant les primeur, ce qui facilite les choses. « Clients et négociants prennent rendez-vous pour goûter : on va revoir certains marchés qui n’étaient plus là depuis le covid » pointe-t-il, alors que de premiers messages de la place de Bordeaux appellent à une forme de tempérance dans les politiques de prix : « tous les ans à la même période on a le même discours des négociants (les temps sont durs, les taux de change défavorables…). C’est dans le rôle des négociants de modérer les ardeurs des propriétés : il faut savoir écouter et savoir prendre ses responsabilités. »

Le niveau n'a jamais été aussi élevé

Les réflexions seront d’autant plus complexes que l’incertitude des marchés est grande, entre tensions géopolitiques et inflation, mais aussi réputation à réviser. « Ces dernières années, Bordeaux a été associé, par les amoureux de grands vins et les professionnels, à des augmentations de prix considérables et parfois déraisonnables » pointe la dernière analyse de la plateforme Wine Lister, qui confronte cette idée reçue avec le constat des vins mis en marché : « le niveau n'a jamais été aussi élevé : les nombreux investissements dans les vignobles et aux chais sont la preuve que la région produit non seulement des vins de plus en plus qualitatifs, tout en favorisant la production de vins élégants, plus abordables, afin de séduire une nouvelle clientèle, plus jeune. […] De plus, contrairement à ce que pensent certains sur le fait que les vins en primeur ne constituent pas une bonne opportunité d'achat, les résultats tirés d'un échantillon des meilleurs vignobles de Bordeaux indiquent que l'appréciation moyenne des prix des cinq derniers millésimes [sur 119 références] se situe autour de 17 %  allant de 29 a 166 % pour les 10 meilleurs producteurs). »

Pour Wine Lister, « en fixant le prix du millésime 2022, déjà acclamé, les producteurs de Bordeaux devraient tenir compte du fait que le prix reste l'argument clé des primeurs pour les clients ».

 

 

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