es vignerons aquitains en général, et bordelais en particulier, ont jusqu’au 31 décembre 2024 pour déposer leurs demandes d’« aide à la réorientation des exploitations viticoles » auprès de la direction de l’agriculture de la région Nouvelle Aquitaine (basée à Limoges, Haute-Vienne). Soit des aides à la plantation d’olivier ou de noisetiers, mais aussi la création d'un élevage bovin... Ouvert ce jour, l’appel à projet régional est ouvert à tous les vignerons actifs implantés dans la région*, à condition d’« arracher au moins 3 ha de vigne et s’engager à ne pas replanter de vigne » indique le dispositif. L’objectif étant d’assainir le marché des vins : « la filière viticole traverse actuellement une crise structurelle (en particulier les vins rouges d’appellation) liée à une baisse continue de la consommation du marché national couplée à une compétitivité accrue du marché des vins » indique la région.
Concrètement, l’aide à l’investissement soutient l’investissement dans des dépenses éligibles pour « développer de nouvelles productions végétales au sein des exploitations engagées dans une démarche de réorientation » avec un taux d’aide de 30 % (avec une bonification de 20 % pour les projets en Agriculture Biologique), un plancher de déclenchement de 10 000 € HT et un plafond de 70 000 € HT. Complétant l’aide à l’arrachage de l’État et de l’interprofession des vins de Bordeaux, l’aide régionale va mobiliser 10 millions € au profit de 300 viticulteurs (soit une aide moyenne de 25 à 35 000 euros).
Si l’irrigation n’est pas éligible, les investissements pouvant être aidés concernent les « cultures pérennes (achats de plants, prestation de travaux de plantation, location de matériel agricole sans chauffeur) ; la fourniture pour le palissage et matériel de protection contre le gel/grêle des cultures ; les équipements/matériel spécifiques non-présents en viticulture de récoltes, de tailles, d’entretien et de destruction des couvert végétaux, planteuse, semoir ; les coûts de main d’œuvre de l’exploitation pour les travaux réalisés par le porteur de projet plafonné à 20 % du coût de la plantation (hors achat des plants) ; les frais d’Ingénierie et les études dans la limite de 10 % des coûts du projet. »
Le formulaire de candidature est disponible ici. Le règlement peut être consulté là.
* : « Agriculteur actif personne morale exerçant sous forme sociétaire (à l'exclusion des SCI et GFA) » précise l’appel à projet.