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De la valorisation du CO2 pendant la fermentation aux vêtements en sarments de vigne
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Pour un meilleur bilan carbone
De la valorisation du CO2 pendant la fermentation aux vêtements en sarments de vigne

Mis au défi par la chaire d’entreprises vigne et vin de Montpellier, 40 étudiants ont imaginé comment réduire l’empreinte carbone de la filière vin.
Par Marion Bazireau Le 22 février 2023
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De la valorisation du CO2 pendant la fermentation aux vêtements en sarments de vigne
Le jury composé de membres d'AdVini, d'InVivo, et de l'ICV, entoure les lauréats du premier défi étudiant de la chaire d'entreprises vigne et vin. - crédit photo : Chaire d’entreprises vigne et vin
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réée en 2021, la chaire d’entreprises vigne et vin associant l’Institut Agro Montpellier, INRAE et l’Université de Montpellier à un réseau d’entreprises de la filière (AdVini, AgroSud, Diam, l’ICV, InVivo Foundation, Lallemand Oenology, Mercier, Moët Hennessy et les Vignerons de Buzet, jusqu’en 2024) est désormais pleinement opérationnelle.

En témoigne le défi « IdéaVin » lancé ces 16 et 17 février aux étudiants des différentes formations en lien avec le vin portées par l’Institut Agro Montpellier et l’Université de Montpellier. « Nous leur avions juste indiqué qu’ils seraient répartis dans des groupes pluridisciplinaires et qu’ils disposeraient de 24 heures pour imaginer une solution innovante répondant à une problématique d’importance pour la filière vitivinicole » relate Camille Breysse, chargée d’animer la chaire.

Le jeudi à 17 heures, les 40 participants se sont rendus à l’Institut Agro et ont découvert qu’ils allaient plancher sur la réduction de l’empreinte carbone de la filière, en amont ou en aval. « Pour qu’ils ne se concentrent pas tous sur le verre, qui pèse lourd dans la balance, nous avons insisté sur le fait que toutes les idées étaient les bienvenues, du plus en amont (matériel végétal…) au plus en aval (consommation, déchets…) ».

Huit groupes de cinq étudiants aux profils variés ont été constitués. « Ils ont tout de suite commencé à travailler avec l’aide d’un coach et d’experts dans différents domaines. Après une pause dîner festive, accompagnée par une fanfare, chaque groupe a eu 2 minutes pour présenter une ébauche de son projet, avec l’interdiction d’utiliser un écran » poursuit Camille Breysse.

Chacun est rentré chez soi vers 23h. La chaire avait prévu un réveil musculaire et un petit déjeuner le lendemain de 7h à 8h. Les étudiants ont ensuite eu la matinée pour faire murir leur idée, identifier les partenaires avec qui travailler, les verrous technologiques ou réglementaires à lever, et construire un modèle économique. Après le déjeuner, les groupes sont passés un à un devant le jury composé d’un représentant de l’ICV, d’AdVini et d’InVivo, et tous les participants.

Valorisation du CO2 fermentaire

Après 45 minutes de délibération, le jury a remis son premier prix à Bastien Desertaux (Master Vinifera), Isotta Marini (Master Vinifera), Lindsay Ross (Master Vinifera), Rémi Bouix (Master Commerce des Vins) et Nicolas Goncalves Borrego (Master Sciences de la vigne et du vin) pour leur idée de collecte du CO2 issu de la fermentation et de pilotage des vinifications grâce à la mesure du gaz dégagée. « Cette solution existe déjà, reconnaît Camille Breysse. L’innovation serait de la démocratiser en optimisant son coût ».

A la deuxième place, le jury a retenu un projet de mise en circulation de bouteilles réutilisables à l’infini et connectées. Pour la troisième marche du podium, il a choisi l’utilisation des fibres issues du bois de taille pour la fabrication de textiles.

Cinq autres idées ont émergé : la production d’électricité dans le vignoble en utilisant les échanges d’électrons au niveau des racines, la valorisation du CO2 issu de la fermentation pour produire de la spiruline, la création d’un réseau mettant en lien différents acteurs pour favoriser l’économie circulaire, la mise en place d’un système de lavage et de réparation des bouteilles, et la création d’hôtels à insectes connectés permettant de favoriser la lutte biologique et de réduire le nombre de traitements phytosanitaires.

Des vins moins gourmands en carbone

La chaire a offert aux trois groupes lauréats des visites d’entreprise, des ouvrages techniques et marketing, et des vin moins gourmands en carbone : Galoupet Nomade (château Galoupet, LVMH) et sa bouteille de rosé plate et en plastique 100 % recyclé, le cru classé du château de Provence et sa bouteille teintée, la gamme Terre Nature de Jeanjean (AdVini) et ses bouteilles aptes au réemploi, et des vins issus de variétés résistantes au mildiou et à l’oïdium.

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