’est un cycle de la vigne : ponctuellement, à l'approche de salons techniques de fin d'année, les grands groupes bouchonniers font le point sur leur empreinte environnementale pour montrer à quel point leur obturateur est vert par rapport à la concurrence. S’y ajoutent des listes de nouvelles bonnes pratiques : de la production au recyclage, en passant par la gestion durable de leurs ressources respectives. Soumise aux limites choisies par chaque analyse de cycle de vie, sans nul doute objective par rapport à chaque cas et à sa concurrence, chaque déclaration vertueuse a de quoi confirmer auprès de chaque opérateur du vin son choix pour un obturateur donné.
Un concours de vertu entre liège, plastique et autres capsules qui peut sembler mal embouché en termes de sérénité des débats. Mais ce combat entre matières tient aussi de l’amélioration continue, au profit de toute la filière des vins. Le développement durable n’est pas une fin en soi, mais un parcours continu de progression. Finalement, tous les opérateurs vinicoles bénéficient de ces engagements, leur permettant de renforcer l’écoconception de leur emballages par une offre compétitive entre fournisseurs.
Et si cette approche de mieux-disance plutôt que de médisance s’appliquait aussi au vignoble ? Avec une écoconception piochant dans les bonnes pratiques de chaque chapelle : pourquoi ne pas s’inspirer de l’approche de la biodiversité de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE) quand on est en bio ? Pourquoi ne pas tester des purins d’orties et autres préparations de biodynamie quand on est en conventionnel ? Que l’ouverture de la filière vin ne se limite pas aux bouchons de ses goulots d’étranglement. Alors... Si j'aurais su, j’aurais bienvenu ?