aptisé "Robert Parker Green Emblem", le label vert de la revue américaine Wine Advocate récompense 24 propriétés viticoles dans sa première édition (dont huit domaines français, voir encadré). « Nous avons décidé de récompenser les producteurs ou vignobles dont l’engagement pour une industrie viticole plus responsable nous semble particulièrement inspirant et précurseur » déclare dans un communiqué Nicolas Achard, le PDG de Robert Parker Wine Advocate (fondée en 1978 par le critique Robert Parker, désormais retraité, la revue est la propriété du groupe Michelin depuis 2019).
Sélectionnée par le comité de rédaction du Robert Parker Wine Advocate (dix chroniqueurs, dont Lisa Perrotti-Brown), chaque propriété peut porter « le label Robert Parker Green Emblem aussi longtemps qu’il ne procédera pas à des changements susceptibles d’entraîner le retrait de la distinction » précise un communiqué. Comptant parmi les lauréats, les champagnes Roederer indiquent à Vitisphere ne pas avoir sollicité de candidature et ne pas compter afficher ce label sur leurs bouteilles.


Prenant le virage du durable, le site de la revue vient d’ouvrir deux nouveaux critères de filtre dans ses recherches de vins : les certifications, en bio* et en biodynamie. « Avec la crise sanitaire que nous traversons actuellement, nous sommes conscients du désir accru des consommateurs pour une viticulture responsable et respectueuse de notre environnement, et d’un accès facilité à ces informations » conclut Nicolas Achard
À noter que les domaines titulaires du "Robert Parker Green Emblem" n’ont pas être certifiés en bio ou biodynamie pour être sélectionnés.
* : « La viticulture bio repose sur une série de principes se distinguant de ceux de la culture conventionnelle, plus ou moins contraignants en fonction du pays de culture et de commercialisation. Les règles varient donc d’un pays à l’autre, partout où l’emploi du mot "bio" est encadré et protégé » indique un communiqué, précisant que « d’une façon générale, la viticulture bio proscrit l’utilisation de produits chimiques artificiels dans les vignes, tels que les engrais, les herbicides et les pesticides de synthèse. La plupart des pays tolèrent toutefois l’emploi de produits naturels – soufre et cuivre, notamment – mais dans des quantités inférieures à celle de l’agriculture traditionnelle. »
Les champagnes Larmandier-Bernier (Blanc-Coteaux), les vignobles Gérard Bertrand (Languedoc), les domaines d’Auvenay et Leroy de Lalou Bize-Roy (Bourgogne), le domaine Bruno Lorenzon (Bourgogne), le château Pontet-Canet (grand cru classé en 1855 de Pauillac), les champagnes Louis Roederer (Reims), le domaine Gabin et Félix Richoux (Irancy) et le domaine Valentin Zusslin (Alsace).