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L'observatoire Oscar va avoir son pendant oenologique
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Cépages résistants
L'observatoire Oscar va avoir son pendant oenologique

Le projet « OptiVinif résistants » va déterminer les itinéraires de vinification les plus adaptés aux cépages résistants au mildiou et à l’oïdium. Dans trois ans, les viticulteurs de Nouvelle-Aquitaine devraient disposer de solides repères pour se lancer.
Par Marion Bazireau Le 13 octobre 2020
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L'observatoire Oscar va avoir son pendant oenologique
L

a Chambre d’agriculture de la Gironde commence à avoir sa petite idée sur la manière dont il faut vinifier les cépages résistants au mildiou et à l’oïdium. « Nous avons démarré les essais en 2016 avec les cépages monogéniques de la cave de Tutiac. En 2017, nous n’avons rien pu faire à cause du gel, mais 2018, 2019 et 2020 nous ont permis de bien avancer. Nous avons travaillé avec les cépages issus du programme Resdur1 de l'Inrae de la Grande Ferrade, avec les vignobles Ducourt à Ladaux, le Château Grinou à Monestier, les vignerons de Berticot à Duras, le Domaine de Grange Neuve à Pomport, les vignobles Gonfrier à Lestiac-sur-Garonne, le Château Monplaisir à Marcellus, le domaine de Lavauguyot à Marigny-Brizay et la cave coopérative de l'île d'Oléron » liste Maud-Isabeau Furet.

Pour 2021, la Chambre et ses nouveaux partenaires ont vu les choses en grand. « Nous espérons un financement de la région et de l’interprofession à partir de mars 2021 pour lancer le projet "Optivinif résistants", le pendant régional œnologique de l’observatoire des cépages résistants Oscar » se réjouit d’avance l'expérimentatrice en oenologie.

Répondre à toutes les questions

Avec l’aide de l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV), de l’Institut National de Recherche en Agriculture, Alimentation et Environnement (Inrae), de l’Institut Supérieur de la Vigne et du Vin de Bordeaux (ISVV), des Vignerons bio de Nouvelle-Aquitaine, de la Chambre d’agriculture de Dordogne et d’Agrobio Périgord, Maud-Isabeau Furet veut répondre à toutes les questions qui se posent encore sur le volet œnologique des cépages résistants.

Lors des trois prochaines vendanges, les techniciens vont récolter des raisins et récupérer des moûts issus de cépages monogéniques et polygéniques. Le muscaris, le sauvignac, le souvignier gris, le floreal, le voltis, l’artaban, le vidoc, le monarch et des raisins du programme Resdur2 de l’Inrae feront partie des variétés vinifiées dans le chai expérimental du Vinopôle de Blanquefort.

Dates de récolte, levures, températures

« Nous testerons différentes dates de récolte, levures ou températures de fermentation » illustre Maud-Isabeau Furet. Les blancs seront vinifiés en secs, en moelleux, ou en liquoreux. Des essais en rosé et clairet sont prévus pour les rouges.

Les partenaires se rendront aussi dans les chais des domaines qui travaillent avec les cépages résistants pour suivre les vinifications à grande échelle. Ils prélèveront les jus et les vins pour les déguster et les faire finement analyser dans le laboratoire de l’ISVV.

« Nous verrons quels cépages correspondent au profil bordelais, et quels cépages, plus atypiques, peuvent répondre à la demande d’autres marchés » poursuit l'oenologue, ajoutant que ce projet pourrait en plus être l’occasion de travailler sur les vieux cépages nouvellement replantés dans le vignoble.

La diffusion des résultats de ces essais à la fin du projet devrait donner de bons repères aux vignerons.

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Tous les commentaires (1)
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Breton Loic Le 13 octobre 2020 à 20:12:56
Effectivement la chambre d' agriculture de Gironde a bien raison de travailler sur les méthodes de vinification sur les cépages résistants sachant que certains instituts de recherche ont privilégié la résistance oïdium et mildiou au détriment de l'aspect agronomique et organoleptique. Les dégustations l'ont bien démontré. Certains cépages résistants ne sont pas dignes d' être inscrits et classés dans notre catalogue Français. En revanche Alain Bouquet a crée des cépages résistants similaires aux variétés emblématiques que l' INRAE ne souhaite pas inscrire au catalogue, hors la dernière dégustation organisée par le CIVL ils sortaient les premiers . Je pense au 3176 et 3179 dont l'un des parents est le grenache noir. Il est toujours surprenant que certains organismes ne veulent pas les mettre en avant ainsi qu'ils ne veulent pas faire déguster nos variétés résistantes classées comme le Soreli , Fleurtaï, Merlot Khorus ( UD 31 125) et autres comme le Cabernet Volos, Cabernet Eidos , Sauvignon Rytos. Ces cépages ont été plantés à titre expérimental en France par des viticulteurs et négociants audacieux et entreprenants. En revanche ils sont plantés par les viticulteurs Européens et internationaux et commercialisés. Ces organismes ont-ils peurs de les vinifier et de les comparer à leur obtentions. Ont-ils oublié que l'intérêt du viticulteur prime sur leur égo, il faut donner la liberté aux viticulteurs de choisir quelles variétés résistantes lui conviendraient. Il faut ne pas oublier qu'un nouveau cépage doit être supérieur ou égal à l'existant et qu'il doit être similaire à une variété emblématique. Alain Bouquet l' avait bien compris. Nous avons 3 critères de sélection : Résistance, Agronomique , Organoleptique. Ils sont aussi importants l'un que l'autre. C'est pour cela que notre dernier rétro croisement est effectué avec une variété emblématique et le géniteur. Nous devons créer des cépages résistants similaires au niveau organoleptique à la variété emblématique. Dans le futur une analyse organoleptique faites par des experts neutres et indépendants doit être effectuée pour confirmer un classement, et non uniquement sur des critères du nombres de gènes où des experts indépendants les mettent en cause. Loic BRETON Directeur de VCR FRANCE Obtenteur de variétés résistantes
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