nchaînant les réunions à Bruxelles, une délégation de la Fédération Espagnole des Vins (FEV) a rencontré des députés européens, des fonctionnaires au Commerce et à la Santé… Et le commissaire européen à l’Agriculture, Phil Hogan. Ces porte-parole de la filière espagnole dévoilant ainsi leur feuille de route pour la prochaine Politique Agricole Commune en général, et l’Organisation Commune du Marché vitivinicole en particulier. Pour l’OCM vin, la délégation espagnole a demandé au commissaire européen « une meilleure harmonisation dans la conception et l’implantation des programmes nationaux d’aide, dont la compétence doit être maintenue au niveau européen pour éviter une rupture du marché intérieur et une possible distorsion de compétitivité » pose un communiqué de la FEV.
Les représentants espagnols ont également demandé à ce que les vins totalement ou partiellement désalcoolisés ne soient pas considérés comme du vin dans la réglementation communautaire (cliquer ici pour en savoir plus). Ils ont aussi défendu le principe d’autorégulation par la filière de l’étiquetage des calories et ingrédients. Sur le sujet de la prévention, la délégation de la FEV a alerté Phil Hogan sur « le développement de normes nationales disproportionnées, qui pourraient perturber le marché unique et la libre circulation des marchandises ». Les Espagnols visant explicitement les mesures irlandaises contre la consommation de boissons alcooliques (prix minimum, étiquetage dissuasif, restriction sur la publicité…).
Accompagné par le secrétaire général du Comité Européen des Entreprises du Vin, l’espagnol Ignacio Sánchez Recarte, la délégation de la FEV a aussi demandé à Bruxelles de défendre davantage les exportations européennes de vin. Qu’il s’agisse de l’application équitable de l’accord commercial avec le Canada (en vigueur depuis 2017), ou de la protection des indications géographiques dans les négociations d’accords de libre-échange en cours (avec la Chine, l’Inde…).