menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Oenologie / Malin comme malo
Malin comme malo
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Fermentation
Malin comme malo

Cofermenter, nouveau terme du jargon vinicole ? La cofermentation est une technique de vinification où FA et FML ont lieu en simultanée. Une première année de pratique bien menée.
Par Claire Furet-Gavallet Le 23 octobre 2018
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Malin comme malo
«

 C’est une révolution qui attend les vins blancs. Une conséquence logique du réchauffement climatique et de la vinification sans SO2. » déclare Arnaud Immelé, œnologue consultant pour AEB France. Souvent décriée, délaissée, chassée, la fermentation malo-lactique sur les vins blancs aromatiques peut induire des profils plus lourds et moins expressifs lorsqu’elle est mal conduite, souvent associée à de fortes doses de SO2 pour la bloquer et à des teneurs en diacéthyle (goût beurré) et en éthanal élevées.  « La cofermentation est une nouvelle technique pour dégrader l’acide malique dans les meilleures conditions possibles sans perte qualitative » explique l’œnologue.

Dans la majorité des cas, au moins 50% de l’acide malique est dégradé à la fin de la FA

Le principe est d’inoculer les bactéries lactiques dans le moût après débourbage au tout début de la fermentation alcoolique. La population de bactéries se développe et produit de l’acide lactique en même temps que les levures s’implantent et fermentent. « Dans la majorité des cas, au moins 50% de l’acide malique est dégradé à la fin de la FA. Au maximum la FML se termine huit jours après » précise Arnaud Immelé. AEB France commercialise ces bactéries sous le nom d’Armonia.

Nombreux sont les avantages de cette nouvelle approche de la FML : la fraîcheur est préservée, peu d’éthanal et de diacéthyle et un taux de combinaison du SO2 très faible. Au chai, des économies d’énergie sont réalisées comme l’absence de chauffage en fin de FA. Le confort de travail, une rotation de cuves plus rapide et un gain de temps opérationnel sont notifiables. Le pH est un paramètre majeur à prendre en compte dans le dosage. Les bactéries lactiques d’Armonia étant hétérofermentaires, elles sont donc capables de produire de l’acidité volatile dans les cas où la FML se termine bien avant les sucres. « Plus le pH sera élevé, moins la dose sera importante. Les bactéries lactiques étant plus efficaces aux valeurs hautes de pH. » précise Arnaud Immelé.

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Oenologie
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé