menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Oenologie / Les champenois peuvent faire mieux
Les champenois peuvent faire mieux
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

SO2
Les champenois peuvent faire mieux

Lors de la journée technique des œnologues, les champenois ont été encouragés à mettre sur le marché des vins renfermant moins de 30 mg/l de SO2 total. Le CIVC leur a donné des trucs et astuces pour y parvenir.
Par Marion Bazireau Le 24 octobre 2017
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Les champenois peuvent faire mieux
«

Aujourd’hui les champagnes contiennent en moyenne 50 mg/L de SO2 total. En comparaison avec les autres blancs, qui renferment en moyenne 97 mg/l, c’est bien. Mais les caves ont les moyens de faire mieux et de descendre sous la barre des 30 mg/l sans impacter le profil sensoriel de leurs vins »  a lancé Benoît Villedey, chef de projet au service vin du CIVC, lors de la journée technique des oenologues de Chmapagne qui s'est tenue lors du Viteff le 20 octobre.

Pour étayer ses propos, Benoît Villedey s’est appuyé sur les 239 essais réalisés au CIVC sur le sujet.

Pas plus de 4 g/hl au pressurage

« Sur des raisins sains, le sulfitage au pressurage peut dans un premier temps être abaissé à 3 ou 4 g/hl. Dans plus de la moitié des cas, les vins moins sulfités dès le départ sont jugés plus fruités, et cela persiste dans le temps » a t-il commencé par expliquer. Autre avantage de ce sulfitage réduit : les fermentations alcoolique et malolactique se terminent plus tôt.

« Ensuite, tout au long de l’itinéraire technique, il faut continuer à diminuer le sulfitage de moitié. » Ainsi on mettra plutôt 10 que 20 mg/l de SO2 derrière la FML et plutôt 7,5 que 15 mg/l au dégorgement. Benoît Villedey a incité les vignerons à la vigilance: ces demi-doses ne peuvent être adoptées que s'ils optent pour une capsule peu perméable à l’oxygène au tirage et qu'ils adoptent la technique du jetting au dégorgement. « Lors du jetting, on envoie 80 microlitres d’eau légèrement sulfitée à la surface du vin. De la mousse remonte par effet piston et chasse l’oxygène de l’espace de tête. Reste à boucher la bouteille sur cette mousse pour ne pas en reprendre ».

Et bien sûr, ces conseils ne sont valables que si le vigneron adopte un plan d’hygiène stricte, ensemence ses cuves en levures et met en place un inertage ou désoxygène ses vins dès que nécessaire.

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Côte-d'Or - Stage GVB WINE
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Oenologie
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé