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La ministre entend la colère viticole et la recevra ce 8 juillet
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Congrès des vignerons coopérateurs
La ministre entend la colère viticole et la recevra ce 8 juillet

Très attendue alors que la crise enfle, Annie Genevard assure de son écoute la filière viticole réunie ce jeudi à Paris lors du congrès des Vignerons Coopérateurs. La ministre de l'Agriculture annonce recevoir la filière ce 8 juillet et que les 10 millions d’aides à la restructuration des coopératives "ne patinent pas" mais nécessitaient une expertise du CGAAER.
Par Christelle Stef Le 04 juillet 2025
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La ministre entend la colère viticole et la recevra ce 8 juillet
Annie Genevard, ministre de l'agriculture a annoncé lors du congrès des Vignerons Coopérateurs à Paris qu'elle recevrait la filière le 8 juillet - crédit photo : Christelle Stef
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e jeudi 3 juillet à la Fédération du Crédit Agricole (Paris), lors du 52ème congrès des Vignerons coopérateurs, Joël Boueilh, le président de l’organisation n’a pas mâché ses mots devant Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture venue pour l’occasion. « La crise viticole est là massive et exceptionnelle (…) Le marché est atone, les stocks augmentent et nouvelle récolte qui arrive s’annonce normale en France et en Europe ce qui va augmenter davantage les stocks. Le mur d’une crise majeure est devant nous et va être difficile à éviter. Il va y avoir des dégâts sociaux et économiques », a-t-il déclaré en ajoutant que la profession attend de nouvelles mesures de crise : une nouvelle campagne d’arrachage, des aides à la distillation ou d’autres mesures pour épurer les stocks. « L’Association Générale de la Production Viticole (AGPV) sollicite un nouveau rendez-vous et je me fais le porte-parole de cette demande », a-t-il poursuivi. Puis il a enchaîné sur l’aide à la restructuration des coopératives et les 10 millions d’euros de crédits promis qui « patinent », les vignerons coopérateurs attendant toujours leur déblocage. Et ce alors qu’il y a quelques jours l’Europe a débloqué 15 millions d’euros au secteur viti-vinicole d’Afrique du Sud afin qu’il soit plus inclusif. « Certes ce sont des accords anciens mais le calendrier est délétère et c’est une provocation », a-t-il insisté.

« Je partage votre indignation », a répondu La Ministre de l’agriculture devant l’Assemblée qui a rappelé que face aux difficultés de la filière « Depuis 2020 l’Etat est au rendez-vous » en énumérant toutes les aides versées*. Et pour ce qui est de l'aide à la restructuration des coopératives « Les choses ne patinent pas », a assuré Annie Genevard ajoutant toutefois qu'elle « nécessite une expertise plus fine » pour " faire des propositions de solutions plus adaptées ». La ministre a donc missionné deux experts du CGAAER (Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux) pour réaliser ce travail. Et pour les autres demandes, elle a annoncé qu’elle recevrait la filière viticole ce mardi 8 juillet pour une réunion de travail rue de Varenne.

Suite au prochain épisode.

 

* : Soit le plan d’arrachage définitif de 110 millions d’euros, les prêts structurels et conjoncturels pour soutenir les trésoreries, l'aide de 9 millions € aux jeunes viticulteurs, le plan d'arrachage à 1 million € pour les pépinières viticoles, des prises en charge de cotisations de la Mutualité Sociale Agricole (MSA)...

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Tous les commentaires (3)
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bill et boule Le 05 juillet 2025 à 23:57:04
la fiscalité est imun des vrais sujets actuellement à Bordeaux la tax3 du cicb à comme reference le volume de la transaction en hl et non sa valeur en euro Dans une même aoc celui qui vend sa bouteille 300 euros est taxe comme celui qui la vend 5 euros .Il y a donc probleme. Cauchemar quotidien pour les uns , niche fiscale pour les autres il est surprenant que les gueux restent cois quant à cette cotisation du civb qui est manifestement inique.
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Fab Bio Le 04 juillet 2025 à 05:58:03
Il faudrait commencer par remettre la fiscalité à plat. Nous sommes imposés et payons des cotisations sociales sur des récoltes et des stocks qui ne se vendent pas. Quand on voit l'explosion des charges, plus le fait de devoir financer et assumer un stock, un peu de logique et un résultat comptable basé uniquement sur les ventes seraient les bienvenus. Quand on voit les difficultés de trésorerie des vignerons déjà en place depuis plusieurs années, et on ne sait pas si l'on va tenir le choc. Comment voulez vous que des jeunes installés s'en sortent et que des jeunes aient envie de faire ce métier? J'ai 3 enfants et je refuse qu'ils s'installent dans de telles conditions pendant qu'une partie de la société vit bien sans trop de soucis.
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augustin Le 04 juillet 2025 à 05:29:04
Ce n est pas d une simple " écoute "dont la filière a besoin .Concrètement il nous faut un support de trésorerie , des ouvertures rapides de nouveaux marchés à l export et un suivi terrain par les prefets . Le premier point dépend de Bercy ,à commencer par le déploiement réel des prêts genevard de type 1 et 2 par le secteur bancaire , lequel ne jour pas le jeu aussi massivement que voulu. Le second point est la relance du commerce exterieur qui, la encore , peine à reconquérir les anciens marchés, sans pour autant être suffisamment agressive sur les nouveaux .Tant que Mme genevard tentera de régler le problème en solo et sans le concours de ses collègues autres ministres du gouvernement , les préfets continueront eux aussi à gérer sans urgence le simole maintien de l ordre public, sans y voir malice.On le comprend il faut que l agriculture travaille main dans la main avec au moins ces 3 collègues: économie, commerce exterieur et intérieur. Et pour le moment la viticulture ne semble pas vraiment la priorité de ce gouvernement . Attal paradoxalement semblait avoir compris l urgence debut 24, puis passage éclair Barnier ...et enfin Bayrou qui semble ne garder de son passé agricole que le joli tracteur rouge de son cher papa. Mais nous aussi on voit rouge , et ce n est pas la couleur du tracteur mais le regard porté sur notre présent et surtout notre avenir , celui de nos domaines familiaux, des vignes et des hommes et femmes qui en prennent soin jusqu a en perdre le sommeil et de plus en plus souvent la vie. Jamais l urgence sur le terrain n à été aussi aiguë et paradoxalement jamais l inertie parisienne ne semble aussi palpable. Espérons que le 8 juillet apportera des réponses concrètes car la vendange 2025 c est dans deux mois pour certains !
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