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Top départ pour transformer les PGE en prêts bonifiés dans le vignoble
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A Bordeaux au moins
Top départ pour transformer les PGE en prêts bonifiés dans le vignoble

Plus d’une année aura été nécessaire pour concrétiser l’annonce ministérielle de soutien aux trésoreries vigneronne par l'étalement sur 8 ans à 2,5 % des Prêts Garantis par l’État (PGE) auprès de deux groupes bancaires (BPCE et CA).
Par Alexandre Abellan Le 18 novembre 2024
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Top départ pour transformer les PGE en prêts bonifiés dans le vignoble
La route était longue, mais le premier secteur demandeur de PGE, le vin va pouvoir solliciter l'étalement des encours restants. - crédit photo : Cédric Faimali/GFA
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i le temps c’est de l’argent, le délai de mise en place de la transformation en prêts bonifiés à 2,5 % des Prêts Garantis par l’État aura coûté cher… Demandé depuis le printemps 2022 par la filière vin, étudié dès mai 2023 pour être annoncé en octobre 2023 par le ministère de l’Agriculture, le dispositif d’étalement de la dette a reçu la réponse positive de deux groupes bancaires en mars 2024 (Banque Populaire-Caisse d’Epargne et Crédit Agricole) avant que le décret ne paraisse en juillet et que la mise en œuvre n’arrive mi-novembre…

Du moins à Bordeaux. « Le guichet de dépôt des demandes est désormais ouvert pour le département de la Gironde » indique la préfecture dans un communiqué opportunément publié ce vendredi 15 novembre avant les manifestations de lundi*. Un communiqué indiquant que l’outil doit « permettre aux viticulteurs d’étaler dans le temps leurs obligations bancaires et ainsi de libérer de la trésorerie ». Devant être sollicitée auprès du réseau bancaire des deux groupes participants, la bonification devra être étudiée par la Direction Départementale des Territoires et de la Mer 5DDTM), sachant que le dispositif est soumis au régime des aides des minimis agricoles (plafond de 20 000 € sur 3 ans) et à un calendrier (« les prêts bonifiés pourront être accordés jusqu’au premier juillet 2025 »). Dans la filière vin, on ne peut que regretter le retard à l’allumage de cet étalement de dette, dont l’impact espéré pourrait être réduit par l’aggravation de la crise viticole (et l’augmentation des taux d’intérêt). Si l’agriculture a contracté 1,7 milliard d'euros PGE, la viticulture était de loin la première demandeuse avec 1,4 milliard €.

 

* : Une première action "feu de la colère" de la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FDSEA 33) et des Jeunes Agriculteurs (JA33) est organisée ce lundi 18 novembre après-midi au parc des sports Saint-Michel à Bordeaux. « Parce qu’il est plus que temps pour les pouvoirs publics de passer des paroles aux actes » indique l’annonce du mouvement. Dans d’autres communications, la préfecture « souhaite rappeler les principales mesures prises par le gouvernement ou en cours d’adoption en réponse aux attentes des exploitants agricoles » avec une liste évoquant des « allégements fiscaux de 300 millions € (notamment l’abandon de la hausse de la fiscalité sur le gazole non routier agricole, la pérennisation du dispositif TO-DE relatif aux travailleurs saisonniers ou encore la hausse des dégrèvements de la taxe foncière sur les propriétés non bâties), soutien à la trésorerie (des prêts bonifiés exceptionnels de trésorerie à 2 ans avec un taux de 1,75 %, réduit à 1,5 % pour les jeunes agriculteurs, des prêts à long terme de 12 ans couverts à hauteur de 70 % par l’État et jusqu’à 200 000 € par prêt pour début 2025, prise en charge des cotisations MSA à hauteur de 50 millions €), simplification administrative (extension de la dérogation jachère et évolution de la conditionnalité sur les prairies permanentes, obligations légales de débroussaillement, curage de fossés…) ».

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bill et boule Le 20 novembre 2024 à 20:16:29
Démarrage poussif en bordelais pour ce processus de double manne financière pourtant annoncé à cors et à cris .Qu on en juge : lundi 18 après midi à la sous préfecture bordelaise concernée ...l équipe contactée disait "ne pas être du tout au courant " ... orientant les demandes à la préfecture de Bordeaux.La encore , 30 minutes de pourparlers téléphoniques avec les différents services , se déclarant tous incompétents et ignorant le communique de presse de m guyot portant datant du vendredi 15 precedent .Ultime transfert par le standart au secrétariat général qui prit le message , devait rappeler et bien entendu n en a rien fait depuis ... Nouveau coup de fil rue de Varenne qui découvre ( où semble découvrir) que la synergie avec les préfectures est perfectible ...mais sans apporter de réponse pour ce fameux "guichet unique " .Ultime appel à la ddtm de bordeaux fort d un effectif de 300 personnes .Pas de standard pas de répondeur et un téléphone qui sonne dans le vide pour le numéro donné au public . La coordination rurale à probablement raison : nous nous heurtons a une administration à la fois souvent dominatrice dans son comportement ...mais aussi , non moins souvent stérile dans son niveau de service. Et cela peut légitimement susciter quelque irritation de la part d exploitants viticoles ...même les plus modérés. M Retaillau , au lieu de brandir la matraque de vos crs , faites en sorte svp que vos préfets fassent réellement le job . Il en est grand temps sur ce mois de novembre 2024. A force de semer le vent du manque de trésorerieen 2024 , les banques risquent bien de récolter la tempête des liquidations en 2025 et il est dommage que les préfets ne comprennent pas l urgence. C est probablement à eux , à l agriculture et enfin à Bercy de veiller au déploiement rapide via les trois banques déjà candidates soit pour l'Aquitaine et a titre d exemple crca33 mais aussi ceapc et bpaca A suivre donc... mais cette fois les promesses faites sur une botte de foin ou en bras de chemise ne suffiront probablement pas ...
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