ans surprise, au vu de la crise des vins rouges, la carte ci-dessous des 27 461 hectares de vignes candidates à l’arrachage définitif se concentre sur les vignobles du Languedoc et de Bordeaux avec l’Aude (18 % des demandes), la Gironde (15 %), le Gard (14 %) et l’Hérault (12 %). Sans oublier le cas particulier des Pyrénées-Orientales (12 %), où les vignes sont frappées par la sécheresse et meurent sur pieds (comme une partie de l’Aude et de l’Hérault).
Ce qui explique la forte perte de surface du vignoble du Roussillon, qui perdrait 14 % du total de ses surfaces 2023 avec cet arrachage demandé en 2024 et réalisé en 2025. L’impact relatif de l’arrachage définitif sur les vignobles du Sud-Ouest sera fort : 18 % de perte de surfaces totales en Haute-Garonne, 17 % dans le Tarn, 16 % dans le Lot ainsi que le Lot-et-Garonne, 11 % dans le Tarn-et-Garonne… Semblant attendre l’arrachage temporaire, en cours de négociation, le Vaucluse ne réduirait que de 2 % ses surfaces malgré la crise des vins rouges sur les côtes-du-Rhône. Le Val-de-Loire affiche de bien plus petites surfaces. Des vignobles sont absents de la carte ci-dessous (Alsace, Bourgogne, Corse, Provence…), par manque de demandes et par secret statistique (FranceAgriMer ne communique pas les données pour les demandes inférieures à 100 ha). Ce dernier paramètre réduisant la visibilité sur les demandes d'arrachage total, pour le cas d'exploitant quittant le métier.