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9 robots pour gérer seuls 125 000 fûts de vin 24h/24
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9 robots pour gérer seuls 125 000 fûts de vin 24h/24

La barrique, c’est automatique pour le premier opérateur des vins australiens qui a investi 10 millions de dollars dans un chai d’élevage des vins rouges entièrement automatisé.
Par Alexandre Abellan Le 19 août 2024
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9 robots pour gérer seuls 125 000 fûts de vin 24h/24
« L’intégration de ces composants dans un système automatisé de bout en bout en fait une première mondiale dans le domaine de la vinification » se félicite Treasury Wine Estates. - crédit photo : TWE
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oup de jeune sur le vieillissement des vins pour le groupe Treasury Wine Estates (TWE) qui a inauguré mi-juillet « son système intégré d'automatisation et de manutention des fûts » dans la Bilyara winery (commune de Nuriootpa dans la Barossa Valley, état d’Australie méridionale) qui produit notamment des vins de la marque Penfolds (ainsi que des cuvées pour Pepperjack et Saltram). Avec un système automatisé de lavage/remplissage des fûts (photo ci-dessous, neuf chariots élévateurs sans conducteur guidés par laser (photo ci-dessus) et un logiciel de gestion individuel de chaque fût pouvant être contrôlé à distance (par des œnologues se trouvant sur un autre continent), la capacité de traitement de la winery va passer de 60 à 125 000 barriques sur 35 000 m² d’espace technique indique TWE, précisant que le système 100 % automatisé fonctionne 24 heures sur 24 et 5 jours sur 7.

Représentant un investissement de 10 millions de dollars australiens (6 millions d’euros), ce projet d’automatisation a été lancé fin 2020 et n’est opérationnel que depuis juin 2024 dans cette winery augmentée (avec +1/3 de surface en 2022 pour un budget de 165 millions $, soit 99 millions €). Rapportant un gain de productivité avec cette automatisation qui « optimise la façon dont les équipes sont allouées au chai d’élevage », TWE évoque également une amélioration de la traçabilité des tonneaux, une réduction de la consommation d’énergie* et un environnement de travail plus sécurisé en « réduisant les taches de manutention demandant un travail manuel ». Les conducteurs de chariots élévateurs ont « soit été formés et requalifiés pour exploiter le système numérique de gestion des tonneaux et gérer les nouveaux véhicules automatisés, soit été transférés vers d'autres postes sur le site ».

Robotisation pour premiumisation

« L'introduction d'une automatisation complète dans notre chai à barriques augmente notre capacité de vinification de luxe et de qualité supérieure, afin que nous puissions élaborer davantage de nos vins renommés pour les amateurs de vin du monde entier » déclare dans un communiqué Kerrin Petty, le directeur de l'approvisionnement et du développement durable de TWE.

Le groupe a d’autres projets automatisés, comme des pulvérisateurs autoguidés de produits phytosanitaires (pulvés néo-zélandais de Robotics Plus, déployés dans les vignobles de Koonunga Hill) et un centre de conditionnement où pour la palettisation les salariés humains ont pour collègues des robots (des "cobots"). Un lifting du packaging.

 

* : « L’efficacité et la précision des chariots élévateurs automatisés réduisent la consommation d’énergie par rapport aux processus de manutention manuelle » indique Jodie Rowlands, la directrice de la technologie de TWE, les chariots élévateurs étant électriques (avec 6 000 panneaux solaires installés sur la winery).

Remplissage et nettoyage des fûts sont réalisés par ces robots.

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augustin Le 20 août 2024 à 05:38:12
On rappelera utilement que l australien twe a récemment acquis 5 châteaux en bordelais et plus précisément des médocs crus bourgeois dont 3 ex Mulliez , 1 ex Marly et 1 partenariat Bouteiller . Entretemps la cote de ces medocs hors communales a plonge nous confirme la safer, ce qui pourrait soit aiguiser l appétit de ce groupe international si il arrive à bien valoriser la bouteille, soit stopper ses élans si le cours du vin continue à chuter . Dans tous les cas-là course à la diminution des prix de revient s'impose à tous, de la parcelle au chai ...et twe manifestement y veille . Les trois familles vendeuses à Bordeaux sont sorties de la nasse au bon moment et on saluera leur clairvoyance .La majorite des 250 crus bourgeois 2020 est désormais à la vente, même dans les 6 communales, une situation jamais vue depuis le gel de 1956. Et leurs voisins grands crus classes 1855 ne sont plus guère d'humeur à accroître leur sau, les résultats de la campagne primeurs du millésime 2023 étant médiocres. Notre coq francais va t il rebondir comme le kangourou autralien ? Pour le moment il a perdu quelque peu sa superbe , voire quelques plumes :^(
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