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Grève administrative illimitée pour 27 caves coopératives
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Vaucluse
Grève administrative illimitée pour 27 caves coopératives

Face à la surcharge administrative frappant le monde agricole en général et la filière vin en particulier, beaucoup en rêvent, certains y pensent… Eux l’ont osé : fermer leurs portes aux contrôleurs tant que leurs revendications de simplification ne sont pas satisfaites.
Par Alexandre Abellan Le 24 juillet 2024
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Grève administrative illimitée pour 27 caves coopératives
« Faut bien gagner sa vie, je suis pas fonctionnaire, moi » pourrait ajouter l’affichette se trouvant sur 27 caves du Vaucluse. - crédit photo : DR
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es contrôles, ça ose tout : c’est même à ça qu’on les reconnaît soupirent souvent les Michel Audiard du vignoble. Dépassant ce constat, la cave se rebiffe. Ou plutôt 27 coopératives : les membres de la Fédération des Caves des Vignerons Coopérateurs de Vaucluse (FCVC*), qui affichent leur mécontentement par un panneau donnant la couleur sur leurs portes d’entrée : « en grève administrative pour une durée indéterminée. Si vous êtes une administration nous ne pouvons pas vous recevoir dans nos locaux et ce, jusqu’à un retour sur nos revendications de simplifications administratives. »

Inédite, cette initiative est née lors des manifestations du monde agricole en février dernier, alors que les simplifications administratives promises se faisaient déjà cruellement attendre... « On les attend. Et on alerte pour se faire entendre par l’administration » explique Vincent Ratz, le directeur général de la cave Louérion Terres d'Alliance (Cucuron, 120 adhérents pour 950 hectares en AOP Luberon et IGP du Vaucluse), qui a lancé l’idée après des échanges entre directeurs de caves se rendant compte qu’ils étaient tous empêtrés dans des dossiers administratifs inextricables.

Avec cette grève, « on continuer de travailler en respectant les règles, il n’est pas question de se détourner de nos obligations, mais en cas de contrôles on ne les reçoit pas s’il n’y a pas de simplification » résume Vincent Ratz, qui n’a pas personnellement pas eu l’occasion de refuser un contrôle. Une autre cave a renvoyé un inspecteur du travail, ce qui a conduit à la convocation de la FCVC devant l’administration. Contacté, FranceAgriMer indique ne pas avoir de « commentaire à apporter sur ce sujet, cette action n’étant pas de notre initiative. L’Etablissement et ses équipes sont mobilisés pour opérer au mieux la gestion des mesures d’appui à la filière dont nous avons la charge. Cela est et reste notre priorité. »

Le blocage peut entraîner des poursuites pénales

De son côté, la préfecture du Vaucluse indique à Vitisphere que « les services de la Direction Départementale de la Protection des Populations ont effectivement reçu un message de la part de la fédération des caves coopératives de Vaucluse les informant de la grève administrative il y a quelques mois. Si aucun contrôle n'a eu lieu dernièrement, l'administration procède à des contrôles en tant que de besoin et dans les conditions règlementaires requises. » Face à ce refus des contrôles, la préfecture précise que « le terme de "grève administrative" est bien celui utilisé par les services de l’État en pareilles circonstances. Le blocage par une structure des contrôles de nos services peut logiquement entraîner des poursuites pénales. »

Il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages.

« On assume : s’il faut aller au tribunal, on ira » déclare Alain Brusset, le directeur de la FCVC, qui accompagne ses 27 adhérents pour refuser les contrôles. Du moins certains, ceux de FranceAgriMer étant maintenus, comme ils rapportent des fonds. Les autres sont rejetés par principe tant que les quatre pages de revendications de la Fédération n’ont pas reçu un traitement favorable. Centrées sur les simplifications administratives, les demandes de la FCVC sont plus larges, allant de l’annulation de la loi Evin à la suspension de l’étude Pestiriv (voir encadré).

C’est le moment de revendiquer : si on ne le fait pas quand on est en train de crever, quand le fera-t-on ? 

« Ce sont des contraintes inutiles, nous sommes là pour faire du vin pas du papier » plaide Alain Brusset, qui indique avoir envoyé cette missive à la préfecture, les Fraudes, les Douanes, FranceAgriMer… À part l’échange avec l’Inspection du travail, « nous n’avons pas eu d’échange. Nous n’avons pas eu de courrier de réponse. Même pas un accusé de réception » regrette le directeur de la fédération, notant que les chances sont fortes pour que les manifestations agricoles reprennent de plus belle après les vendanges : « nous n’avons pas eu de réponse à nos attentes, notamment en matière de simplifications administratives. C’est le moment de revendiquer : si on ne le fait pas quand on est en train de crever, quand le fera-t-on ? »

Nuits blanches, migraines et nervous breakdown

« Il faut que ça avance vite : les caves sont au bord de l’implosion, les cours sont très bas » alerte Joël Choveton, le président de la FCVC et vice-président de la coopérative de Courthézon. « La problématique on la connaît sur nos exploitations et sur nos coopératives : la charge administrative est reportée sur nous et nos salariés. On voit que chaque année ça se complexifie. Et on se rend compte que l’on fait 4-5 déclarations identiques à des organismes différents : il y a un ras-le-bol général. Aujourd’hui on a des directeurs qui passent plus de temps pour l’administratif que leur travail commercial, technique… » explique le viticulteur, rapportant que le conseil d’administration de la FCVC vient de reconduire la poursuite de la grève administrative.

Parmi ses revendications, la FCVC souhaite des contrôles pédagogiques, constructifs et bienveillants, alors qu’ils sont souvent vécus comme étant à charge, pour sanctionner et faire du chiffre. « On nous demande d’être performant sur toutes les réglementations alors que l’on est soumis à plus de 5 000 textes » témoigne Vincent Ratz, qui partage l’impression d’être ciblé avec les autres coopératives. « Alors que l’on n’arrive pas à vendre le vin, que l’on est en vraie crise, la seule réponse c’est de faire des dossiers et être contrôlés. L’administration impose des règles mais ne s’impose rien : pas de réponse, pas de suivi… » soupire le directeur de la cave Louérion Terres d'Alliance.

On est en train de mourir

« On n’est pas contre les contrôles, mais actuellement on est en train de mourir. Maintenir la masse administrative quand le cours des côtes-du-Rhône est à 70 €/hl, ce n’est pas la même chose » poursuit Alain Brusset, pour qui « c’est une question de dignité » : les administrations doivent considérer les caves coopératives « comme des partenaires et pas des assassins. Il faut voir le ton pour un contrôle du Casier Viticole Informatisé (CVI) : c’est traumatisant. On aimerait de la pédagogie et du soutien. Pas être repris sur des bricoles alors que les exploitations vont très mal, ne savent pas à qui vendre, n’ont plus ni fermiers, ni repreneurs et ont pour perspective l’arrachage ou la friche… Les gars sont étranglés. »

Avec cette charge sans fin de télédéclarations. « On est devenus des percepteurs : on déclare l’impôt sur le revenu, la TVA, les droits de circulation… Et on fait toutes les déclarations sur tous les services sans jamais voir personne. Quand on voit le cumul de cotisations, de la charge de travail, des coûts pris sur la rentabilité de la production… On se pose des questions » constate Vincent Ratz, pointant que si les caves critiquent l’administration, « nos organisations professionnelles ne font pas toujours mieux. La profession a parfois tendance à se mettre des contraintes et des règles sans mettre de solutions en face… » Quand on aura mis les contrôles sur orbite, la filière vin n’en finira pas de tourner.

 

* : Indépendante, la FCVC reste en rupture de ban de Coop de France et sa section Vignerons Coopérateurs. « Nous sommes toujours un peu les moutons noirs » glisse Alain Brusset.

4 pages de revendications

Dans son document, la Fédération des Caves des Vignerons Coopérateurs de Vaucluse pose d’emblée que « de nombreux coopérateurs rentrent en procédure collective pour aménager leurs dettes sans pouvoir se rémunérer pour autant. Dans ce contexte inédit, il apparait un déséquilibre entre un prix de vente dérisoire et une augmentation exponentielle des charges. Cette explosion des charges est en grande partie liée à l’empilement de contraintes et obligations législatives amplifié par des contrôles zélés de la part d’administrations moins enclines à la prévention qu’à la répression punitive. » Parmi les exemples de lourdeurs administratives, la FCVC demande de fusionner Déclaration Récapitulative Mensuelle (DRM), Déclaration Annuelle d’Inventaire (DAI) et déclaration de stock « car les informations regroupées sont quasiment les mêmes ».

Demandant également « l’arrêt définitif de l’étude Pestiriv », mais aussi la « fin de la loi Evin » et « un moratoire sur les publicités de santé publique France », la FCVC ratisse large dans ses demandes, qui sont loin d’être partagées par les autres instances de la filière vin. « Pour nous, tant que l’on sera bloqués par la loi Evin, on pourra se battre tant que l’on veut, on n’y arrivera pas » estime Joël Choveton, qui veut également la fin de Pestiriv : « pourquoi seulement viser la viticulture ? Cette enquête ne va pas améliorer notre image. C’est une lutte sans fin. »

« Il faut communiquer sur le French paradox : que la filière mette des sous sur des études servant notre cause » poursuit Alain Brusset, pour qui « il faut que le vin revienne dans le quotidien et pas que l’on dise que le vin donne le cancer dès le premier verre. Là, vous verriez : la crise serait finie si l’on peut communiquer sur le French paradox. »


 

 

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Tous les commentaires (12)
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Vigneron Le 29 juillet 2024 à 09:59:38
On paye des élus que le peuple choisit pour faire des normes au service de l'État, lequel utilise ses agents pour nous contrôler. Comment voulez vous que cela change ? Tant qu'un modèle bureaucratique sera défendue par ses plus hautes instances avec les hauts fonctionnaires qui sont les gardiens du temple pour nous contrôler, nous "en bas de l'échelle", considérés comme des sujets à contrôler, comment pourrons-nous être défendus ? On marche la tête à l'envers depuis des années, et ce n'est pas prêt de s'arrêter à mon avis...
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Ali Le 28 juillet 2024 à 09:05:54
Le problème est plus profond avec une administration européenne qui ne sait que faire des normes et une administration française qui en rajoute, ces gens ne produisent rien ,ne fabriquent rien ,ne créeent aucune richesse ,ils sont payés par la collectivité et défendront bec et ongle leus bullshits jobs ; aujourd'hui l'administration française est le problème numéro 1 de ce pays , avec des prélèvements records et des résultats nullissime( école, justice ,hôpitaux , immigration, sécurité etc etc) voilà ce qui se passe quand on leur laisse le pouvoir, c'est aux élus à diriger et non des technocrates sans vision pour L'avenir, si rien n'est fait ce pays ressemblera à l'union soviétique du temps où les dirigeants décidaient de ce qui était bon pour nous; mais apparemment ça ne dérange pas un certain nombre de français qui n'apprenne décidément rien et reste doux comme des agneaux ;l'administration au pouvoir, gare à vos libertés
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Coco Le 25 juillet 2024 à 01:43:35
Et oui en juin 2018 nous avions déjà écrit que nous écrivons déjà " Nous devrions inviter nos députés et ministres à gouter à notre breuvage administratif qui nous saoule plus vite que de raison. Nous devrions peut-être leur faire comprendre que l'abus de bureaucratie est dangereux pour la santé et que nous devrions la consommer avec modération.... Les anciens doivent se retourner dans leur tombe car ils passaient 80% de leur temps dans les vignes et à peine 20% dans les papiers. Avec internet (qui soi-disant simplifie tout...) c'est maintenant 80% de notre temps qui est consacré à la bureaucratie et 20% au travail des vignes !!!! D'ici peu, on devra même faire le travail des vignes par internet et faire une déclaration pour qu'elles poussent. Mais où va-t-on ? Oh le choc de simplification pour qui ? En tout cas pas pour nous c'est sûr. Stop à la bureaucratie, stop à tous ces documents. Devons-nous continuer à passer plus de temps à remplir tous ces documents sur internet qu'à respecter nos vignes et nos clients. Non et ne parlons du temps qu'il faut pour une embauche surtout au moment des vendanges ! Evitons le sujet des TESA car là on frôle la crise cardiaque ! Et pourtant Pasteur savait si bien dire « le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons » mais il risque fort de tourner avec autant de tourments administratifs. Depuis c'est encore pire tous les ans on doit en faire plus , nous crevons sous cette administration à outrance. Entre les nouveaux tesa dit simplifiés (pas pour nous ) les DSN pour le 15 du mois, les DRM ,les DEB, pour le 10 du mois, les DAI, et en plus le manque de personnel, ou quand vous en avez il ne faut rien leur dire car arrive un "arrêt de complaisance", mais nous avec toutes ses déclarations ces dates butoir on n'a même pas le temps de souffler. On nous parle de droit à la déconnexion il y a même une loi, mais pas pour nous. Nous faisons le travail de l'Etat mais nous n'avons pas la retraire de fonctionnaire (prélèvement à la source, déclaration en tout genre) et les 35 heures on ne connait pas. Il est également évident que nos organisations professionnelles ne font pas mieux. En France on veut être plus royaliste que le Roi il faut toujours faire plus que les autres et on voit où cela nous même. Sans parler de l'Europe à plusieurs vitesses .Oui les petits nous allons tous crever d'ailleurs nous agonisons et pourtant nous rapportons beaucoup à la France (balance commerciale). On nous dit riche mais de quoi car si nous ne travaillons pas nos terres elle ne valent plus rien et nos heures, on ne les compte pas. Cette année est épuisante mais tout le monde s'en fou et personne ne bouge. Et oui on a peur car si on parle trop attention les contrôles arrivent et là plus de solidarité. On est bien seul. et on ne parle pas des transmissions qui ne sont plus possible. Entre la fiscalité Françaises, les normes Françaises les charges Françaises, la pesanteur administrative française sans parler de la main d'œuvre, on se demande pourquoi nos domaines sont vendus à des étrangers ou grands groupes qui ne sont pas fiscalisés en France. Nous sommes le 1er pays au monde à payer autant d'impôts et quand on voit comment est géré notre pays depuis des dizaines d'années on se demande où vont nos impôts. Si nous gérions nos domaines ainsi, on serait déjà en prison. Toutes les régions viticoles devraient être solidaires on est tous dans le même bateau et nous allons tous couler à plus ou moins grande échéance et pas sans douleurs. Dans notre région personne ne bouge aucune solidarité chacun pour soi. Moi je suis lassée désabusée, épuisée j'aimais mon métier mais le dégout prends le dessus et pourtant nos produits sont censés apporter du bonheur autour de bons moments conviviaux, mais le bonheur n'est plus dans les vignes encore moins derrière un ordinateur. où allons nous ???
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Gascogneur Le 24 juillet 2024 à 17:24:10
Dans sa chanson sur la guerre du golf intitulée en 1990 Jean LELOUP ecrivait : la preuve est que nos beaux soldats americains qui sont là bas ,bronzés à la vitamine D , nourris au fibres équilibrées , les morts qui seront faits là bas ,seront en bonne santé je crois . Ces paroles m 'avaient marqué à l 'époque sur l 'absurdité de cette Guerre . Quid aujourd'hui de l' absurdité de notre système administratif . Nos vaillants collègues qui sont en train de mourir ici devront le faire en s'assurant de rester parfaitement en règle je crois .
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Dominique B. Le 24 juillet 2024 à 11:55:58
Très belle et bonne initiative mais il y a longtemps que je le dis nous avons donnés le bâton voir les bâtons pour nous taper dessus et pire aujourd'hui nous les payons bravo nous ne sommes plus propriétaires de nos terres mais simplement des ouvriers à la botte de tous ces organismes
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Renaud Le 24 juillet 2024 à 10:10:44
Félicitations à cette désobéissance civile. Aujourd'hui le navire coule mais quand les secours arrivent ils demandent d'abords si les papiers sont en règles. Quel anachronisme criminel. Bravo à vous personne ne se rend compte que nous remplissons de plus en plus le rôle de l'état. Que l'état s'est désengagé pour réduire ses coûts mais que ces « nouveaux » coûts nous sont insupportables dans un monde où nous tournons déjà à pertes depuis des années. Nous à Bordeaux on en est loin. La profession pensent encore que le problème c'est les petits Bordeaux qui n'ont plus qu'à mourir vite et en silence car ça nuirait à l'image de la viticulture bourgeoise. Pauvres types ( volontairement genré) !
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RAUDE Le 24 juillet 2024 à 08:53:18
Nous sommes dans la même situation (dans le Viignoble Nantais), avec les mêmes contraintes, le même désarroi devant la charge administrative et réglementaire. La passion pour le métier se consume... C'est toute la profession et tous les Vignobles de France qui devraient revendiquer et suivre le mouvement.
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Eldorado Le 24 juillet 2024 à 08:36:14
Du Hollande en 2012, du Macron en 2017 avec prolongation en 2022 pour finalement avoir l'extrême gauche aux portes du pouvoir. Vous vous étonnez d'avoir toujours plus de normes et de contrôles? Ce n'est pourtant que le début.....
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Ribellu Le 24 juillet 2024 à 08:32:44
Enfin une initiative groupée et pertinente! j'espère que les caves particulières se joindront au mouvement
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pg Le 24 juillet 2024 à 07:57:16
Excellente initiative ! Je suis prêt à jouer le jeu si tout le monde s' y met. Bien comprendre que je ne me vois pas affronter un quelconque tribunal , tout seul .... Les douaniers qui nous parlent comme si on était des gamins tricheurs ( pour ne pas dire , des pauvres types...) . les interprofessions qui passent leur temps à tout réglementer avec les contrôles qui vont avec. Les incorruptibles de France Agrimer qui vous recalent un dossier au moindre prétexte. Et la paperasserie qui n' en fini pas. Etc , Etc.... j' avais le sentiment que le monde agricole s' était fait berner sur ce sujet. Je constate que je ne suis pas le seul à la penser. J' espère que ce mouvement va s' étendre...
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augustin Le 24 juillet 2024 à 06:42:16
Un grand bravo pour cette initiative que l on aimerait pouvoir se généraliser notamment au niveau des caves particulières et en région bordelaise. La gestion actuelle des affaires par l administration ...tend à nous donner la " courante ":^) . Alors même que la réforme est bloquée , on ne peut que constater sur le terrain que la fameuse continuité du service publuc s appliqué avec la plus grande vigueur ... Histoire peut être de nous rappeler, si besoin était , qui est le vrai patron. Or cette rigueur administrative est couplée avec une pression croissante des organismes bancaires et des divers fournisseurs et prestataires, ces derniers pris également dans la nasse de la situation economique pitoyable de la filiere en termes de trésorerie . Si tout cela se passait en année culturale normale et que les ventes étaient au beau fixe , passe encore. Mais tel n est pas le cas helas: le prix de revient 2024 explose et même le fameux 2020 ne trouve pas preneur a prix racontable , même dans les aoc communales les plus prestigieuses. ( st emilion grand cru, margaux, saint estephe par exemple ) ...Et le trio 21 22 23 ne suscite guère l enthousiasme. Que fait le tandem en charge de notre ministère ??? Que font les préfets en charge de nos territoires ? Seuls les magistrats des tribunaux des procedures collectives sont en première ligne, pour constater l arrivée de la vague des viticulteurs en detresse .L arrivée des vacances judiciaires arrive à point nommé, mais la rentrée 2024 va être TRES compliquée .Car la viticulture ne se contente pas de l octroi de médailles , fussent elles olympiques , et comme nous les promet un président toujours plus jupiterien sur cette fin juin. Deux mondes , deux vécus et une fracture toujours pas réduite malgré les manifestations de début d année. Vivement le retour à une vie parlementaire permettant les réformes attendues , l urgence de la situation est réelle.
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Cahuita33 Le 23 juillet 2024 à 20:50:12
La production de vin est certainement le métier le plus contrôlé de France? Quel profession doit rendre ses stocks mensuellement et annuellement ? Quelle profession est contrôlée dans son outil de production? Quelle profession doit rendre sa déclaration de récolte? Quelle profession doit faire des inventaires et déclarer ses pertes idéalement mensuellement ? A croire que nous sommes tous des escrocs patentés !
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