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La carte des 22 195 hectares de vignes à arracher en France
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La carte des 22 195 hectares de vignes à arracher en France

Gironde, Aude, Gard, Hérault et Pyrénées-Orientales sont les cinq premiers départements demandeurs d’arrachages temporaires et définitifs d’après le sondage récemment mené par FranceAgriMer.
Par Alexandre Abellan Le 11 juillet 2024
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La carte des 22 195 hectares de vignes à arracher en France
La carte des principaux départements viticoles demandant l'arrachage (plus de 500 ha, excluant ainsi le Val de Loire, le Beaujolais, Cognac, l’Alsace...). - crédit photo : Infogram
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ême pris avec des pincettes de précaution au vu de son faible taux de réponse (5 125 réponses sur 44 540 viticulteurs sollicités), le sondage d’intention d’arrachage de vignes lancée par FranceAgriMer dessine une première carte nationale des souhaits de réduction du potentiel viticole (voir infographies ci-dessous), selon les dispositifs actuellement en négociation avec Bruxelles : arrachage définitif (à 4 000 €/ha et perte de l’autorisation de replantation) ou arrachage temporaire (à 2 500 €/ha sans possibilité de replanter pendant 4 ans).

En l’état, les demandes se concentrent sur une grande moitié Sud, comme le rapporte Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer. Sur les 22 195 hectares de vignes qui seraient intéressés par l’arrachage, le Languedoc en concentre 10 000 ha, Bordeaux 4 430 ha, la Vallée du Rhône-Provence 4 124 ha, le Sud-Ouest 3 045 ha, la Vallée de la Loire-Centre 570 ha, Charente-Cognac 52 ha, Bourgogne-Beaujolais-Jura 42 ha et l’Alsace-Est 14 ha. La Gironde, l’Aude, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales sont les cinq premiers départements demandeurs d’arrachage, avec par répondant une moyenne de 4,4 ha d’arrachage temporaire et 6,3 ha d’arrachage définitif.

Il n’y aura qu’une seule souscription

Au-delà des masses, ces chiffres sont à prendre avec prudence rappelle Jérôme Despey, les souhaits exprimés en juin pouvant être différents de la réalité des demandes après les vendanges, entre les sondages non-complétés en intégralité, l’incertitude sur les cas de propriétaire/fermier et une forme d’attentisme pour laisser d’abord arracher le voisin… « Il n’y aura qu’une seule souscription. Je le répète, c’est une procédure d’urgence exceptionnelle dans la réglementation européenne qui est liée à la crise » prévient Jérôme Despey. D’après l’expertise du conseil spécialisé, les besoins d’arrachage seraient plutôt de 50 à 60 000 ha que des 22 200 ha de l’enquête ou des 100 000 ha évoqués par la filière pour résorber les 5 à 6 millions d’hectolitres de vin sans marché annuellement.

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Tous les commentaires (3)
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bill et boule Le 12 juillet 2024 à 04:42:01
Ajoutons que jusqu'à à présent ces dispositifs de subvention à l arrachage n étaient pas applicables aux domaines qui étaient les plus demandeurs , c est à dire ceux qui sont deja en procédure collective . En fait le département urgences de cet étrange hôpital n accepte que les patients en bonne santé... Ce serait drôle si ce n était pas si affligeant.
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augustin Le 12 juillet 2024 à 04:37:50
Ce qui désormais représente un risque c est le nombre d ha qui vont arriver sous le controle des mandataires liquidateurs lors des liquidations judiciaires. Si la lj dispose de liquidités, on peut encore maintenir les vignes en attendant de les vendre.Si tel n est pas le cas il faudra très vite arracher et ces subventions seront les bienvenues pour les mandataires qui ne veulent pas prendre le risque d engager leur responibilite pour prolifération de foyers infectieux vis à vis des voisins du liquidé. La situation peut se généraliser post vendanges 2024 puisque nombre de périodes d observation actuelles suite à cp et avant lj , sont légalement alignées sur la saison culturale. Se posera alors en effet le problème de la taille insuffisante de l enveloppe disponible par rapport au requis. Le tandem fesneau pannier runacher laisse la viticulture française au milieu du gué et ce n est pas gai , surtout en pleine pagaille...
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Grami Le 11 juillet 2024 à 17:52:26
Le niveau des retours est si faible qu'il est impossible d'extrapoler les résultats de l'enquête, si on le fait d'une manière purement mathématique cela donne environ 140 000 ha ce qui correspondrait beaucoup plus au ressenti sur le terrain, et l'année que nous vivons nous autorise à penser que la mesure pourrait être victime de son succès, car nos vignerons sont à bout à cause de la pression sanitaire, du manque de matières actives efficaces, aggravées par les contraintes des labels environnementaux, les difficultés à vendre le vin et les prix qui dévissent, ce qui risque de manquer ce sont plutôt les budgets....
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