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L’État versera bien 38 millions € pour l’arrachage des vignes de Bordeaux
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Arbitrage validé
L’État versera bien 38 millions € pour l’arrachage des vignes de Bordeaux

Blocage de Bercy levé : la totalité de l’enveloppe prévue pour le financement de la réduction du potentiel de production bordelais sera bien disponible pour la deuxième phase d’arrachage par renaturation/jachère.
Par Alexandre Abellan Le 18 juin 2024
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L’État versera bien 38 millions € pour l’arrachage des vignes de Bordeaux
« Je pense que je peux effectivement m'attribuer le bénéfice de cette mesure qui était extrêmement attendue à Bordeaux et qui lui est indispensable » glisse Pascal Lavergne. - crédit photo : Alexandre Abellan (archives décembre 2022, lors de la manifestation bordelaise pour un plan social viticole)
À

l’occasion de son interview croisé pour les élections législatives 2024 avec Grégoire de Fournas (Rassemblement National), le député girondin Pascal Lavergne (Renaissance) annonce à Vitisphere que le cofinancement par l’État du plan d’arrachage bordelais sera bien passé de 24 à 38 millions d’euros. Conformément à l’engagement pris par le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, ces fonds pourront répondre à la deuxième campagne d’arrachage prévue à 6 000 €/ha pour des vignobles arrachés et reconvertis en boisement ou zones naturelles/jachère sur 20 ans.

« L'État s'était engagé sur une enveloppe de 38 millions € parce que le CIVB s'était engagé sur une enveloppe de 19 millions €. L'État avait dit amener 2 € quand la profession mettrait 1 € » rappelle Pascal Lavergne, rapportant avoir négocier ce dispositif avec Bernard Farges, le vice-président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB). Si le CIVB a consommé ses 19 millions € dans le plan d'arrache 2024 (la demande pour la diversification dépassant l’enveloppe prévue), les fonds publics n’étaient pas entièrement sollicité malgré la volonté d’ouvrir une deuxième souscription. Pour déployer la totalité des 38 millions €, « le ministère de l'Agriculture était tout à fait d'accord, mais ça bloquouillait au niveau de Bercy pour cette enveloppe de 14 millions € et pour aller de 24 à 38 millions €. Après des appels à Matignon, cet engagement pris par l'État sera tenu » rapporte Pascal Lavergne, qui indique avoir eu un engagement ferme de Bercy.

C'est le vignoble d’Entre-deux-Mers qui souffre le plus

« Jusqu’au bout de cette mandature je continue à veiller à ce que les engagements qui ont été pris par la majorité qui étaient la mienne soient tenus, en tout cas j'y tiens parce que ma circonscription est extrêmement visée par ces mesures d'arrachage, puisque c'est le vignoble d’Entre-deux-Mers qui souffre le plus. C'est un vignoble de rouge, principalement générique, et je tenais absolument à ce que l'État tienne cet engagement » développe Pascal Lavergne, qui « pense que ce plan d'arrachage n'existerait pas sans le travail que j'ai pu faire en collaboration avec les responsables professionnels qui ont mis 19 millions € sur la table pour pouvoir le faire. »

 

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bill et boule Le 18 juin 2024 à 23:31:10
19 millions civb , 38 millions venant de l état , 57 millions en tout , on arrondit à 60 millions pour simplifier la division par 6 000 ... 10 000 ha arraches subventiones . plusieurs remarques : pas de quoi sortir de l eau les vitis en détresse, on limite la capacité de bordeaux à rebondir et surtout la filière viti contribue au déficit national en lui pompant 38 millions ....Pas de quoi pavoiser. Sur le terrain on a pas envie d être des assistés et en plus, les 19 millions du civb sont le résultat de la contribution émanant très majoritairement des " petits châteaux ainsi nommes non pas en fonction de leur taille reduite mais de leur renommee perfectible. . Il aurait été plus équitable de modifier à cette occasion l assiette de la cvo du civb. . en la faisant passer du système actuel base sur le volume... à un système plus pertinent base sur la valeur. Actuellement ainsi un vin de garage vendant sa bouteille 2400 euros est seulement fiscalise à la hauteur de sa sau de 3.5 ha ... Même au Liban notoirement en déliquescence, une telle règle ne serait pas tenable : en France, à Bordeaux , l exploitant d une vielle fiât panda paie bien plus que celui d une Ferrari 12 cylindres ...sous l'œil d un gouvernement qui n y a pas vu malice fiscale , soit disant , depuis 7 ans . Le rejet par l electorat est imminent et certes pas surprenant tant les injustices de ce type ont trop longtemps prolifèré. Encore une fois afficher sa fierté d avoir soutire 38 millions à l état n est pas digne alors meme que l endettement est à plus de 3000 milliards. M Lavergne s inscrit bien dans le " quoi qu il en coûte " dont on commence à contester la pertinence ...et dont surtout on mesure la menace qu il fait exercer aux générations futures . Cet argent l état ne l à pas , il va l emprunter et il faudra le rembourser !!!
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