lle est entrée en poste le 1er mars, tout en discrétion, tout autant que son président Olivier Verdale, qui a mené à bien son recrutement. En provenance des vignobles Lorgeril, où elle a passé 7 ans en charge du marketing et la communication, c’est justement ce profil de communicante d’Aurélie Giron qui lui a valu d’être choisie pour succéder à Catherine Verneuil (en poste depuis 2015) à la direction du syndicat de l’AOC Corbières.
Depuis l’annonce de la sortie de l’appellation de l’interprofession des vins du Languedoc (CIVL), c’est tout le volet de la promotion et de la communication qu’il faut remettre en route pour l’appellation audoise. Après avoir travaillé 7 ans pour l’agence EOC, qui accompagnait notamment les interprofessions viticoles pour leur communication à l’export, Aurélie Giron a assuré la dimension marketing et communication de l’importante maison de vignobles et négoce de l’ex-présidente du CIVL Miren de Lorgeril.


« J’ai pu toucher à la fois les problématiques des organisations collectives interprofessionnelles et l’échelle de caves particulières, d’où ma volonté de m’impliquer dans la destinée du syndicat d’appellation Corbières », déroule la nouvelle directrice de l’Organisme de Défense et de Gestion (ODG). Elle se fixe pour mission de « porter haut les couleurs des Corbières, et montrer cette appellation sous des angles auxquels les gens ne s’attendent pas, comme les autres couleurs que le rouge », enchaîne la marseillaise d’origine.
L’indépendance de l’appellation fait que son budget communication, directement indexé aux volumes revendiqués, va être soumis à de probables limites budgétaires liées au recul de la consommation des vins rouges. Mais la nouvelle directrice se veut imaginative et sait que « miser sur des effets ‘wahou’ juste pour dire qu’on était là n’a aucun sens, il faut privilégier l’efficacité commerciale avec des retombées concrètes et rapides pour nos vignerons ». Elle entend donc procéder « par petites frappes chirurgicales très ciblées », en particulier au niveau des partenariats directs entre vignerons et entités de mises en marchés, en commençant au niveau local, « pour privilégier l’efficacité et faire en sorte que les vignerons trouvent des résultats rapides et concrets aux différentes actions auxquelles ils seront invités à participer », termine Aurélie Giron.