menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Gens du vin / Pierre Lurton lance les primeurs 2023 de Bordeaux
Pierre Lurton lance les primeurs 2023 de Bordeaux
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Sans attendre
Pierre Lurton lance les primeurs 2023 de Bordeaux

La semaine des primeurs encore chaude, la figure du vignoble bordelais a mis en marché le château Marjosse en optant pour un retour au prix du 2019 : si rien n’est sûr pour cette campagne sous tensions, le potentiel qualitatif doit alimenter les bonnes surprises pour l’expert des grands crus.
Par Alexandre Abellan Le 29 avril 2024
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Pierre Lurton lance les primeurs 2023 de Bordeaux
Pierre Lurton peaufine le château Marjosse depuis les années 1990. - crédit photo : Château Marjosse (archives)
C

omme dans la chanson de Georges Brassens, « c'était un petit cheval blanc, tous derrière et lui devant ». Personnalité des grands crus classés de Bordeaux (avec la direction des châteaux Cheval Blanc à Saint-Émilion et Yquem à Sauternes pour LVMH), Pierre Lurton n’a pas attendu que refroidissent les notes de dégustation de la semaine des primeurs (lundi 22-jeudi 25 avril derniers) pour mettre en marché les vins de sa propriété personnelle : le château Marjosse (40 hectares en AOC Bordeaux, à Grézillac).

Parti avant tout le monde en fin de semaine dernière, Pierre Lurton n’a pas attendu que les premiers grands crus classés en 1855 se positionnent à Sauternes (les châteaux Guiraud, Doisy Daëne ou Sigalas Rabaud sont sortis ce lundi 29 avril) et dans le Médoc (château Batailley à Pauillac est mis en marché ce lundi 29 avril, d'autres châteaux médocains sont attendus dès ce mardi 30 avril). « Ayant un peu l’habitude des premiers GCC et des primeurs », il indique à Vitisphere avoir souhaité « partir en tête avec un prix cohérent » pour que « la copie soit nette » avec tous les outils donnés aux négociants et importateurs pour travailler sa marque : « tous les éléments sont là pour les transactions. Sans provocation. Je me suis mis au prix des 2019, j’ai suivi la règle » glisse-t-il. Les messages du négoce et du marché répétant que les sorties en primeur du millésime 2023 doivent afficher des prix en baisse de 30 % et/ou revenir aux prix du 2019 (sorti en pleine crise covid).

Dès qu’il y aura une erreur de jugement sur les prix, ça va s’arrêter

« Chacun verra midi à sa porte » élude Pierre Lurton, la réduction se comptant en centimes pour le château Marjosse (disponible sur les marchés à 9 €/col). Rare propriété de l’Entre-deux-Mers à sortir en primeurs (avec la moitié de sa production rouge, les blancs sortant directement en livrable), le château Marjosse devrait rapidement être accompagné par d’autres crus. « Je ne sais pas comment va se passer cette campagne. Les gens sont surpris par les vins 2023, en fraîcheur et lumineux. C’est une surprise » note Pierre Lurton, pour qui « si les propriétaires alignent des prix cohérents avec le marché, les primeurs peuvent fonctionner. Dès qu’il y aura une erreur de jugement sur les prix, ça va s’arrêter. »

Toute la question sera de savoir combien d’étiquettes seront mises en marché avec succès ces primeurs. 50 ou 60 châteaux ? « Le marché est compliqué, il est en train de se libérer de son stock et n’est pas forcément à l’achat » reconnaît Pierre Lurton, qui veut rester optimiser : « cette campagne pourrait être une réussite ».

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (1)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
augustin Le 29 avril 2024 à 14:08:37
Pierre Lurton est reconnu par toute la profession . Il fait un très beau vin et il est probable que sa position de cadre sup chez lvmh lui apporte un niveau de rémunération lui permettant de faire tourner Marjosse à la perfection. Nombre de petits châteaux sont dans le même cas c est à dire l objet de soins intensifs de leurs actionnaires familiaux, avec, rarement , et sans souvent , une source de revenus extérieurs suffisamment importante permettant de faire les apports en compte courants lorsque cela est requis. C est un peu le sens de l application de la loi Egalim voulu par un autre vigneron haut en couleurs nommé Rémi Lacombe : pouvoir vivre de la propriété et non vivre voire s appauvrir pour la faire survivre . Sans hélice hélas il y a un os. Le château Marjosse est une pépite à un prix en linéaire imbattable et un régal absolu .Et Pierre Lurton mène la barque de son vignoble de manière totalement indépendante des hautes responsabilites exercées par ailleurs, c qui le rend aux yeux de tous encore plus digne d éloges.Bravo !
Signaler ce contenu comme inapproprié
vitijob.com, emploi vigne et vin
Côte-d'Or - CDI DOMAINE DU COMTE LIGER-BELAIR
Aude - Alternance/Apprentissage CHATEAU LA VILLATADE
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Gens du vin
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé