Philippe Tapie : Les objectifs de la nouvelle mandature de Bordeaux Négoce sont de continuer à fédérer le négoce autour d’un collectif fort qui puisse s’engager aux côtés de propriété dans cette période charnière. En termes de moyens, une force d’intervention pluridisciplinaire est déployée aux côtés de la présidence et de son bureau. Avec des généralistes et des spécialistes, en capacité de répondre sur l’ensemble des sujets et très réactive.
Il faut remettre la désirabilité du produit au cœur du débat en accord avec la demande du consommateur, améliorer l’adéquation de l’offre et la demande avec un réajustement de la production, en cour, mettre en lumière notre atout majeur : la diversité de l’offre et la multiplicité de sa palette de goûts.
Nous sommes la seule région viticole au monde à utiliser le système primeurs, qui repose sur deux temps forts. D’abord la présentation de la qualité et de la spécificité du nouveau millésime avec, entre autres, les dégustations de l’Union des Grands Crus de Bordeaux et leur remarquable savoir-faire. Ensuite, les mises en marchés par la propriété, via les courtiers, pour permettre au négoce de commercialiser les vins sous forme de réservations avant leur disponibilité (18 à 24 mois après élevage).
2023 apporte une bonne nouvelle. La qualité est au rendez-vous et généralement la quantité aussi. Ce qui mécaniquement, va permettre un ajustement de prix, qui est un électrochoc indispensable pour redonner de l’appétence aux marchés. Une belle campagne et c’est toute l’activité qui peut redémarrer. Nous l’avons déjà constaté par le passé.