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946 € le tonneau, le CIVB republie les cours du vin en vrac de Bordeaux
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946 € le tonneau, le CIVB republie les cours du vin en vrac de Bordeaux

16 mois après sa suspension, la publication bihebdomadaire des cotations des vins en vrac bordelais est rétablie par l’interprofession girondine pour couper court aux rumeurs sur les prix les plus bas.
Par Alexandre Abellan Le 08 avril 2024
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946 € le tonneau, le CIVB republie les cours du vin en vrac de Bordeaux
Les opérateurs de Bordeaux retrouvent le thermomètre des cours moyens enregistrés par l’interprofession. - crédit photo : Adobe Stock (Viacheslav Yakobchuk)
«

 Retour des volumes et prix moyens du vrac tous les 15 jours ! » annonce ce début avril à ses ressortissants le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB), mettant fin à la suspension décidée par son bureau le 24 octobre 2022 et précisant republier toutes les deux semaines « les volumes et les prix moyens du vrac des contrats enregistrés au CIVB » pour les 4 appellations le souhaitant à date. Soit les AOC Bordeaux, Blaye-Côtes de Bordeaux, Côtes de Bourg et Sainte-Foy-Côtes de Bordeaux.

Ainsi du 18 au 31 mars derniers, le CIVB a enregistré 179 contrats pour 64 000 hl. Avec quasiment 120 contrats ont concerné 52 000 hectolitres de Bordeaux rouge pour un prix moyen de 946 euros le tonneau (952 € pour les 30 000 hl de 2023, mais 720 € pour les 700 hl de 2020). En Bordeaux Supérieur rouge, il s’agissait d’une trentaine de contrats pour 7 000 hl à 1 192 €/tonneau. En Blaye côte de Bordeaux rouge, 6 contrats pour 1 000 hl à 938 €/hl. En Côtes-de-Bourg, 6 contrats pour 1 383 hl pour 1 135 €/hl.

Point de repère

Répondant à des demandes d’Organismes de Défense et de Gestion (ODG), ce rétablissement a été validé par le bureau du CIVB qui se posait la question de couper court aux rumeurs sur les très bas cours que l’on entend dans la campagne bordelaise, notamment avec les prix cassés en grande distribution ce printemps (promotions à 1,89 € la bouteille de Bordeaux rouge chez Lidl et à 1,66 € chez Carrefour qui vient de faire marche arrière) et les appels de la filière (y compris du CIVB) à ne plus laisser les cours dévisser (certains évoquant la limite de 1 000 € le tonneau de Bordeaux rouge sous surveillance, d'autres l'objectif de 1 300 €). « Nous avons arrêté cette publication comme cela servait de point de repère » à la baisse indiquait récemment Allan Sichel, le président du CIVB, pointant que « c’était une décision du bureau, une tentative pour éviter que les gens s’alignent sur les cours les plus bas. Ce n’est pas nécessairement une grande réussite. »

Depuis le 22 février, le jugement Rémi Lacombe tétanise les échanges de vin en vrac déjà ralentis depuis la condamnation de deux négociants girondins pour achat à bas prix (des appels sont en cours). Centrée ce ces enjeux de rémunération (entre prix plancher et révision d'Egalim), une réunion se tient ce lundi 8 avril à 16h30 au CIVB enre la filière vin et la grande distribution pour trouver des accords sur la répartition de la valorisation.

 

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Tous les commentaires (3)
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augustin Le 09 avril 2024 à 12:11:09
je complète Le blocage des transactions ne touche pas seulement le vrac et la rive droite mais aussi la bouteille et la rive gauche .Le civb ne s y est pas trompé car contrairement à la légende moult fois répandue, les cours mensuels courtiers de l union girondine portent également sur la bouteille, par aoc et par classement , et ème par millésime!!!... Et pour ces cours là il apparaît qu il n y a aucune intention de les publier a nouveau : âmes sensibles s abstenir !!! On est en plein déni collectif alors qu il faudrait affronter la réalité : un medoc Haut medoc à 2 euros ht le col pour le négoce et un cb avec mention complémentaire aux alentours de 7 euros ht le col , et encore ! L application de la loi egalim pose effectivement problème mais est ce de la responsabilité des producteurs de vins distributifs ?ou bien plutôt celle des négociants embourbés dans leurs stocks de vins spéculatifs : on aurait bien aime hier soir entendre ces négociants (dans certains cas au bout du rouleau après plusieurs années d achats aberrants) nous expliquer la cause de leur embarras actuel...Cette prise de parole n à pas eu iieu car à Bordeaux comme à table, on ne parle pas des vrais sujets qui fâchent...et c est bien dommage n l espèce !
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Fafa Le 08 avril 2024 à 20:16:33
Le civb fait croire ce qu il veut, il faudrait voir les volumes achetés à ce prix là
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augustin Le 08 avril 2024 à 19:14:53
bonsoir je pense qu il est toujours mieux de raisonner avec une mesure commune il faut vraiment rappeler au lecteur que le tonneau ici c est une mesure commerciale de 900 litres qui équivaut à 1200 cols de 75 cl ... donc si on a un tonneau à 1200 euros cela revient à dire que le jus dans la bouteille vaut un euro et si on tombait à 600 euros le tonneau le jus dans la bouteille serait à 0.50euro. C est omportant d avoir ces repères lorsque l on s émeut des prix ttc en linéaire de certaines bouteilles à un niveau très bas : dans certains cas la part vin devient presque minoritaire par rapport au conditionnement , le profit du distributeurrt la tva perçue pa le trésor public.Attetion donc à bien convertir les carottes en navets pour pouvoir suivre le film du raisin :^)
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