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Les banques jugent inopportune la transformation des PGE vignerons en prêts bonifiés
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Les banques jugent inopportune la transformation des PGE vignerons en prêts bonifiés

Pas d’enthousiasme bancaire pour l’outil gouvernemental de rachat et d’allongement des Prêts Garantis par l’État pour le vignoble. De quoi irriter les vignerons indépendants qui appellent à un sursaut patriotique.
Par Alexandre Abellan Le 21 février 2024
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Les banques jugent inopportune la transformation des PGE vignerons en prêts bonifiés
Les banques semblent avoir les coffres profonds et le bras court. - crédit photo : Adobe Stock (MaxSafaniuk)
A

h ! Qu'en termes galants ces choses-là sont mises !" Si ce n’est pas une fin de non-recevoir, cela ressemble fort à une façon élégante de se défausser du récent appel à manifestation d’intérêt pour transformer les Prêts Garantis par l’État (PGE) en prêts bonifiés (à 2,5 %). « Les banques sont mobilisées pour rechercher avec leurs clients du secteur viticole, qui rencontreraient des difficultés, des solutions adaptées au cas par cas » pose la Fédération des Bancaire Française (FBF) sollicitée par Vitisphere, ajoutant que « la piste de prêts bonifiés, au-delà de sa complexité et son éventuel délai de mise en œuvre, n’apparait pas opportune par rapport à des besoins et des enjeux plus globaux pour le secteur. »

Et les instances bancaires de proposer des alternatives plus pertinentes selon elles : « en cas de difficulté de remboursement de PGE, des solutions existent déjà comme la possibilité des restructurations (y compris en allongeant les PGE) qui peuvent être traitées avec la médiation du crédit aux entreprises, en complément des autres procédures applicables aux entreprises, de façon générale et pour les dettes de tous types (Codefi, procédures amiables ou collectives) ou plus spécifiques à la viticulture ».

Notre objectif est d’anticiper les difficultés

« C’est une mauvaise réponse à une mauvaise question. La FBF se pose la question des entreprises qui seraient en difficulté, or on se pose la question de celles qui anticipent ces difficultés et veulent s’en prévenir à moindre coût ! » réagit Jean-Marie Fabre, le président des Vignerons Indépendants de France qui porte le sujet depuis 18 mois maintenant. « Notre objectif est d’anticiper les difficultés de trésorerie face à l’explosion des charges. Il y a besoin d’étaler et d’alléger les encours » plaide le vigneron de Fitou (Aude), qui estime que le médiateur du crédit est un outil de guérison et non de prévention, alors que la consolidation des prêts n’est acceptable qu’à un taux de 2,5 % assuré par les banques en dehors du prêt bonifié.

« Nos vignobles ont le genou à terre. Il faut alléger nos trésoreries, sinon les banques ne sont pas des partenaires, mais des prédateurs se nourrissant sur la bête. On ne peut pas être en permanence la vache à lait » attaque Jean-Marie Fabre, ajoutant qu’« à la veille du salon de l’Agriculture, les banques ne peuvent pas passer à côté de leurs missions. Nous avons besoin d’actes de solidarité et de patriotisme. »

 

 

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Tous les commentaires (6)
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augustin Le 07 mars 2024 à 03:23:24
sur le sujet des banques et de leur tiédeur..apparaît une froide réalité au travers des premiers entretiens en sous prefecture . les petits châteaux sont en scea . une scea si en lj est d un niveau de protection nul pour ses associés puisque simole déclaration vaut vaine poursuite . ce qui permet au créancier notamment bancaire de mettre en cause le ou les associés sur leur revenu et bien propres des la lj .donc on la résumé si je suis banquier et perçois que la vente des actifs sociaux est insuffisante pour me rembourser , mieux vaut évidemment pousser la scea à la lj pour légitimement me refaire sur le dos de associés à titre perso Certains préfets sont au jus mais bottent en touche vers le sénat qui ne répond pas Du coup c est vers le député qu il faut se retourner pour obtenir réforme ... à moins que l associatif ne prenne les choses en main... Pour le moment et sauf erreur ou omission aucun des 4 grands syndicats pros n ont fait état de cette faille du système on continue à marcher sur la tête
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Max le caviste Le 23 février 2024 à 12:58:08
Les banques ont fait des bénéfices record en 2023 mais n aident personne le prolongement du PGE = plus d assurance crédit avec les fournisseurs marquer en rouge à la banque de France etc? honteux et à Bercy il ne savent pas compter ils ont fait l ENA mais ont dû sauter les autres classes ou on nous apprenez à compter et le bon sens?.
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Ch t Le 23 février 2024 à 10:05:06
Que voulez vous, pour certaines elles présentent leur vrai visage ! Besoin de l'état en 2008 et donneur de leçon en 2024. C'est loin d'être des partenaires de l'agriculture, sauf lorsqu'il y a de la trésorerie.
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J33 Le 22 février 2024 à 07:01:07
Alexandre il aurait été bien de fouiller un peu plus et d'expliquer que la restructuration avec médiation dont parle les banque est tout simplement une procedure de redressement qui vous entraine une série de conséquences pour votre entreprise comme la dégradation à la banque de france et une relation avec vos fournisseurs très compliquée. C'est la raison pour laquelle il est important que l'état donne son aval à ces prêt bonifiés. Aujourd'hui si vous demandez au Credit Agricole tous les dossiers de retraitement du PGE qu'ils ont traité vous verrez que ce sont tous des mesures de tutelle. Les banques et l'état jouent au chat et à la souris pendant que les viticulteurs crèvent la bouche ouverte.
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augustin Le 22 février 2024 à 06:00:24
Je devellope Cette implication des banques est un sujet fondamental Il est neglige à ce jour tant par Bercy qui plastronne sur Egalim . que par l Agriculture , soit par ignorance soit par calcul politique . Matignon mentionné le sujet et M attal s hasarde même à féliciter avec sa précipitation habituelle, le crédit agricole pour sa contribution pourtant limitée au service minimum. Or les faits sont têtus : jamais le réseau des banques francaises classiques de type crca ,banque pop , soc gen , caisse d épargne et autres bnp n ont été aussi défensifs sur les octroi de prêts aux vitis nécessiteux ! A commencer par l autorisation de découvert, le financement du matériel, le warrant des stocks ou l 'escompté des effets de commerce : tous je dis bien tous les voyants sont au rouge et il n est pas surprenant que la cr 47, la semaine dernière se soit enfin attaquee aux agences bancaires locales, malencontreusement sans bien expliquer ce ciblage de manière didactique . Le pire c est que ces mêmes banques seront les mêmes qui se précipiteont sur les malheureux associés des societes civiles agricoles des leur liquidation judiciaire prononcée pour faire rendre gorgé aux associés sur leurs revenue et leurs patrimoines propres ! Les deux banques de niche que sont Delubac et Themis sont prises d assaut et saturées a Paris pendant que le réseau des 5 précitées àa comme reaction de raser les murs ...M Lemaire aura t il le cran de les interpeller pour leur demander de faire le job ? rien n est moins sûr malheureusement ou alors s il y est vraiment forcé comme le précédent egalim le prouve . Encore et toujours si notre determination faiblissait car confrontee a une massive mauvaise foi , se souvenir du cadeau que le contribuable européen a fauit à ces banques lors de la crise des subprimes 2008 , c etait il y a 15 ans : 666 milliards d euros chiffre confirme par la cour des comptes Bruxelles ...Et ces gens là, 15 ans après nous megotent pour l octroi de quelques misérables découverts de treso ? c est proprement obscène et même les charges de compte au sein des effectifs agence en conviennent en prive , c est dire .
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augustin Le 22 février 2024 à 05:56:45
nous y voilà !!! l exécutif tourne autour du pot depuis un an ... il faut reconnaître que les vitis aussi ... hors la cr 47 qui a compris le nœud du problème mais sans faire revenir de pédagogie , en attaquant les agences bancaires sans explication la semaine dernière. c est LE cadavre dans le placard : attitude collective d évitement de la part des banques qui serrent la vis aux vitis comme jamais ... et qui seront les premières à tomber à bras raccourci sur les associés post lj pour les mettre en cause sur leurs biens et leurs revenus propres . " catalina , jusqu à quand vas tu abuser de notre patience ?" octroi de découvert de trésorerie, financement du matériel, warrant sur les stocks, ligne d escompté sur les effets de commerce : les outils ne manquent pas mais les agences ont perdu la main et les comités d engagement ont dit, disent , et diront NIET ! crca bnp soc gen banque pop caisse d épargne ...c est partout la même position ... 2 niche players parisiens sont pris d assaut et saturent déjà : themis et delubac peuvent faire de l appoint ponctuel mais pas se substituer à leurs collègues nationaux ! Bercy peut faire le boulot mais pour cela il faut que matignon beauvau et l agriculture le lui demandent .A défaut les banques ne bougeront pas.
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