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Une méthode pour s’attaquer à l’étiquetage des ingrédients de ses vins
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Une méthode pour s’attaquer à l’étiquetage des ingrédients de ses vins

Semblant encore lointaine, l’obligation d’étiqueter les additifs œnologiques mérite d’être anticipée pour adapter, si besoin, ses vinifications et réduire la liste obligatoire qui sera généralisée dès le millésime 2024.
Par Alexandre Abellan Le 28 novembre 2023
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L’ajout du QR Code des ingrédients implique de revoir le design des étiquettes prévient Valérie Lempereur ce 28 novembre à Montpellier. - crédit photo : Alexandre Abellan
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adre évoluant encore au gré des lignes directrices européennes et de leurs éclaircissements, pour une application sur les vins produits après le 8 décembre 2023, la nouvelle réglementation sur l’étiquetage nutritionnel des ingrédients des vins mérite d’être réfléchie dès maintenant conseille Valérie Lempereur, la directrice de la valorisation pour l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV). Présentant sur le salon Sitevi l’application de cette future obligation sur l’étiquette du Beaujolais Nouveau du château de l’Éclair (20 hectares) dont elle est l’Å“nologue (domaine expérimental de la SICAREX oblige), la vinificatrice

Lors de ses échanges avec les professionnels, Valérie Lempereur note que de nombreux vinificateurs ne sont pas conscients de ce qui sera à étiqueter : « Ã  part l’acidification et la chaptalisation, ils ne savent souvent pas ce qu’il faut écrire sur la liste des ingrédients. Ma méthode est de commencer par lister toutes les pratiques sur chaque cuvée. Cet inventaire permet de savoir s’il y ajout d’additif, qui s’étiquette dans ce cas. » Listés dans le guide en ligne des pratiques Å“nologiques de l’IFV (onglet réglementation), les additifs doivent être précisés dès qu’ils sont utilisés sans qu’il y ait besoin d’analyse ou de seuil d’usage (et même s’il y a assemblage de plusieurs cuves ou une seule y a eu recours).

Choix de la dématérialisation

Ensuite, se pose la question d’un affichage des informations sur l’étiquette ou de manière dématérialisée. Dans le cas du château de l’Éclair, « on a opté pour QR Code pour des questions de place, comme la contre-étiquette est petite, qu’il y a déjà beaucoup d’informations et que l’on ne souhaitait pas tout changer » indique Valérie Lempereur. Parmi les nombreuses offres en ligne, l’équipe du domaine de la SICAREX a opté pour la plateforme Viniscan : une solution développée par les syndicats viticoles du Beaujolais, de Champagne, du Languedoc-Roussillon… Comme l’énumère Gilles Gouttenoire, le directeur de la Commission commerciale viticole du Beaujolais, il s’agit d’une solution ouverte à tous, pour un abonnement de 150 € HT/an avec un nombre illimité de création de QR Codes, sans durée limitée de temps, traduits automatiquement en plusieurs langues, avec une option de lecture français/anglais pour les malvoyants, des assurances de cybersécurité…

Une fois la liste d’ingrédients mise en place, l’étape suivante sera de « voir s’il y a besoin de changer les pratiques pour la prochaine campagne de vinification, si l’on considère que la liste est trop importante ou qu’il y a des retours de clients » avance Valérie Lempereur. Pour le château de l’Éclair, la question ne se posera pas, les ingrédients de la cuvée se limitant à la mention « raisin et conservateurs (sulfites) » sur la fiche accessible sur smartphone. Mais ce support Viniscan devra évoluer, avec le retrait du lien vers le site de la propriété, la liste des ingrédients et des informations nutritionnelles ne pouvant pas être un support marketing d’après la réglementation européenne. Et la mention « ingrédients » va devoir être rajoutée sur l’étiquette suite aux précisions de la Commission Européenne en la matière. Souhaitant mettre en place cet étiquetage avant l’obligation réglementaire pour parler en connaissance de cause, l’IFV essuie les plâtres d’un outil encore pilote.

 

 

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