inancé par la région Occitanie, ce projet coordonné par SudVinBio a permis après quatres années de travaux d'élaborer une colle vegan et bio, solution alternative aux colles animales, face à la demande croissante du marché.
Après avoir testé différents ratios de matières premières, c'est finalement une formulation à base de protéines de pois, de pomme de terre et de bentonite qui s'est averée la plus performante. « La bentonite est anecdotique et contribue à la sédimentation en tant qu'agent de charge » précise Olivier Pillet, responsable développement produits oenologiques de l'IOC.
Cette nouvelle colle a été testée aussi bien en laboratoire que sur le terrain dans quatre domaines du sud de la France. De nombreux paramètres ont été comparé avec la gélatine : turbidité, couleur, filtrabilité, mesure de l’indice des polyphénols totaux (IPT) et profil sensoriel. « Vinofine rouge se révèle intéressante sur des collages tardifs, avec des résultats proches de la gélatine, à 5 à 8 g/hL pour les matrices les plus tanniques » explique Valérie Pradeau, ingénieur conseil œnologie et qualité chez SudVinBio.
Les doses de colle pourront être ajustées en fonction de l’objectif. « Pour une clarification en collage précoce et une hausse de la limpidité et de la filtrabilité, la dose conseillée est de 8 à 15g/hL, tandis que pour un objectif sensoriel, avec un affinage du vin et une diminution de l’astringence, nous préconisons 2 à 8g/hL » ajoute Kevin Pascotto, chargé de projets R&D à l’IOC. Le lancement du produit est prévu courant septembre par l'IOC.
Prix non communiqué.