our sa première conférence de presse, ce 31 janvier, à Bordeaux, Étienne Guyot, le tout nouveau préfet de Nouvelle Aquitaine, a voulu se montrer rassurant envers la filière viticole girondine, l’une des quatre priorités qu’il s’est fixé dans sa feuille de route : « c’est un sujet sensible, d’actualité extrêmement fort. Je suis dans une logique d’écoute. J’ai bien perçu à quel point la Gironde, premier département viticole de France, rencontrait des difficultés. Ce secteur a subi des évolutions en termes de consommations, d’accidents climatiques. J’entends, je comprends. Comment repartir, comment se diversifier. » Et d’affirmer : « on va faire le maximum pour aider la filière viticole ».
Il se refuse à commenter les aides réclamées par les viticulteurs, qu’il s’agisse de la prolongation du remboursement des Prêts Garantis par l’État, des aides à la distillation de crise, du soutien au stockage privé, ou encore de l’arrachage primé. « Je ne suis par le ministre de l’agriculture » a-t-il lancé, renvoyant à la réunion du 6 février prochain que tiendra le dit ministre, Marc Fesneau, avec les représentants nationaux de la filière vin. Le 9 février, le préfet de Nouvelle Aquitaine recevra les représentants de la filière viticole girondine.
La cellule de crise mise en place par Fabienne Bucco, à qui il succède, reste en activité. Étienne Guyot l’assure : « je ferai en sorte que s’il y avait des points non pris en considération, ils soient remontés au plus haut ». Reste à savoir si ces signes de bonne volonté rassureront les viticulteurs.
L’ex-préfet de la région Occitanie, répète que ce thème de la viticulture « l’intéresse personnellement », tout en rappelant son attachement à l’économie. N’a-t-il pas été président de la société du Grand Paris de 2011 jusqu'en février 2014. Puis de mars 2014 à octobre 2108, il occupera le poste de directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie de région Paris-Île-de-France.