es 380 adhérents de Rhonéa, premier producteur de crus et villages de la Vallée du Rhône, et la majorité des 1 200 clients de la coopérative agricole Provence-Languedoc (CAPL) partagent le même territoire et les mêmes attentes.
« Nos viticulteurs ne se contentent plus d’amener leur raisin et de toucher leur argent. Ils demandent des services de plus en plus complets, allant de la création d’une exploitation viticole jusqu’à sa transmission. Entre les deux, ils ont besoin de formation, d’agrofournitures, de conseils sur la conduite de la vigne, la vinification et sur la vente. Ils sont également désireux de main d’œuvre et de structures de portage de matériel ou de prestation d’embouteillage » liste Pascal Duconget, directeur général de Rhonéa, à Beaumes-de-Venise.
Des domaines dans lesquels la CAPL intervient déjà, et dont la coopérative viticole pourrait mieux profiter. « Nous discutons d'un rapprochement depuis décembre dernier. Nous ne fusionnerons pas et nous garderons nos identités. Nous souhaitons simplement trouver le moyen de mieux travailler ensemble » dévoile Pascal Duconget.
Victimes comme l’ensemble de la filière vin de l’augmentation de tous leurs coûts de production, les deux structures se donnent le premier trimestre 2023 pour réussir à optimiser leurs services industriels, ressources humaines, finances, qualité et nouer un partenariat.
En cas d’accord, Pascal Duconget assure que ses adhérents resteront libres de se servir où bon leur semble. « Mais il nous semble nécessaire de mieux structurer et de leur proposer une offre globale leur faisant réaliser des économies. Nous sommes en train de les chiffrer ».