l s'agit d'"un long de travail de préparation", s’amuse Benjamin Grandsart. Sur l’esplanade Cœur de Maine, en plein centre-ville d’Angers, il ne cache pas son plaisir d’avoir pu, enfin, mettre sur pied une soirée dédiée aux rosés de l’Anjou. Le vigneron, président de la commission communication des AOC Cabernet d’Anjou et Rosé d’Anjou rappelle que l’évènement avait été annulé en 2019 pour cause d’orage, puis en 2020 et 2021, pour les raisons sanitaires bien connues. “On y est !”
Et ce vendredi 10 juin, tous les ingrédients ont été rassemblés pour permettre aux 600 convives présents de savourer ces “Instants Rosés”, premiers du nom : une sélection de six cuvées des demi-secs Rosé d’Anjou, Cabernet d’Anjou, et du sec Rosé de Loire, des bouchées de belle facture pour les accompagnes, des DJ, une météo parfaite, douce chaleur et brise d’ouest… Cocktail parfait pour cet afterwork de 17 à 22 heures.
“On souhaite s’approprier la ville d’Angers avec nos vins, en disant aux consommateurs : soyez nos ambassadeurs. Il y a besoin de faire (re)découvrir nos appellations. La ville change. Il y a de nouveaux habitants, beaucoup d’étudiants (plus de 45 000 NDLR). Tous ces gens doivent connaître et apprécier nos vins”, détaille Benjamin Grandsart. D’autant que les produits ont évolué au fil des 10 dernières années. Les demi-secs ont vu leur taux de sucres résiduels légèrement baissé au profit de meilleurs équilibres sucre-acidité et le Rosé de Loire a bien travaillé sur l’acidité.
Le Cabernet d’Anjou (plus de 300 000 hectolitres) est distribué partout en France via la Grande Distribution (deux tiers des volumes), le Rosé d’Anjou (110 00 hl en moyenne) est commercialisé pour partie à l’export (40 %), en GD France (40 %) et sur les autres circuits français (20 %). Quant au Rosé de Loire, il est vendu pour moitié en GD, en restauration via les grossistes et en direct auprès de professionnels ou des consommateurs directs.