es sarments, souches, marcs de raisins, lies de vin, bourbes et vinasses générés par la viticulture et la vinification représentent une part irréductible de biomasse qui peut être valorisée du point de vue environnemental, agronomique et économique.
Depuis 10 ans, l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) décline aux échelles régionales son étude globale sur la faisabilité de la distillation des marcs de raisins et lies de vin, ainsi que de l’épandage, du compostage et de la méthanisation des marcs de raisins.
Après avoir cartographié les bassins du Sud-ouest, d’Aquitaine, de Cognac, du Languedoc-Roussillon, de Bourgogne-Beaujolais-Jura-Savoie, et de Champagne, l’IFV publie avec I’interprofession ligérienne un « Atlas biomasse vitivinicole » destiné au vignerons du Val de Loire.


Ce recueil s’inscrit dans le plan filière 2030 par lequel les professionnels se sont engagés à entrer dans une démarche de respect et de protection de l’environnement.
« En aval du Loir-et-Cher et jusqu’à la façade atlantique, l’atlas recense les ressources de biomasse et les installations de valorisation afin d’accompagner les opérateurs vers des voies pertinentes de valorisation en intégrant les spécificités locales. Il couvre l’ensemble des exploitations viticoles du bassin, pour l’ensemble de leur production AOP, IGP et VSIG » indique Olivier Brault, président de la commission technique d’Interloire.