out doit disparaître. Rendez-vous ce jeudi 17 février à Piolenc (Vaucluse) pour la mise aux enchères judiciaires du matériel du négociant Anagram. Ordonnée par le tribunal de commerce de Montpellier, cette vente fait suite à la liquidation de l’opérateur spécialisé dans le vin vrac, qui n’a pas réussi à redécoller avec les boulets de l’affaire Raphaël Michel (créances vigneronnes et accusations de fraudes). Gérée par l’Hôtel des Ventes de Montpellier, la vente judiciaire présente un catalogue particulièrement diversifié sur le site InterEnchères.
Dans cette caverne d’Ali Baba, on trouve aussi bien une lampe tue-mouche que 66 fûts (certains vides depuis plus de cinq ans), six cuves ovoïdes, des tracteurs vignerons, des pressoirs pneumatiques, une machine à vendanger, des pompes à marc, des matériels d’analyses œnologiques et d’imposants systèmes de filtration… ainsi que du mobilier de bureau (canapés, machine à café…), des objets de décoration (d’une vache décorative à des estampes de Marylin Monroe) et tout un lot d’équipements sportifs (rameur, haltères…).
Soit 237 lots en tout. Sans estimation, conformément aux usages pour les ventes judiciaires. « Les cuves, les pompes et le matériel nécessaire à l'entreposage et au tirage du vin seront vendus ultérieurement, la date n’étant pas encore fixée » indiquent les commissaires-priseurs. Les frais de vente sont de 14, 28 %, avis aux amateurs.