n 2021, les ventes de vins bio en grande distribution s’élèvent à 36,2 millions de litres, pour un chiffre d’affaires de 271,2 millions d’euros d’après les panels IRI. Soit des évolutions respectives de -0,4 % en volume et +2,8 % en valeur par rapport à 2020 (voir infographies ci-dessous). « Comme nous l’observons sur l’ensemble des marchés de grande consommation, la croissance semble cassée pour le bio sur les vins » commente Éric Marzec, directeur de clientèle pour les liquides chez IRI.
Notant que la catégorie des vins bio reste mieux orientée que le conventionnel (-4,8 % en volume et -1,1 % en valeur, avec 880,7 millions de litres pour 4,3 milliards €), l’analyste souligne que « c’est la première année où ses volumes ne se développent plus. A-t-on atteint un palier ? » En termes de valorisation, la dynamique ralentit également, mais reste forte. Représentant un peu moins de 4 % des ventes de vins en GD, le bio pèse pour quasiment 6 % des ventes du rayon en 2021.


Au niveau des consommateurs, Éric Marzec explique ce soudain repli par une nécessité d’étoffer le discours et les engagements de l’offre bio. « La seule déclaration du bio ne suffit plus. Il faut l’associer à d’autres promesses : bio/local, bio/sain pour la santé, etc. Pour lui donner tout son sens et permettre aux marques de se développer. Peindre en vert sa bouteille ou son logo ne suffit plus ! » indique l’analyste. De quoi renforcer au sein de la filière les réflexions de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).