e début d'année, Marie Gicquel et Laurent Delesalle prennent respectivement la direction générale des maisons de Champagne Abelé 1757 et Castelnau. Après la récente fusion des groupes coopératives Nicolas Feuillatte et Castelnau ce 1er janvier, le groupe Terroirs & Vignerons de Champagne, choisit une organisation commerciale structurée autour de pôles d’activités.
Marie Gicquel, jusque-là en place au sein de la maison Nicolas Feuillatte est nommée directrice déléguée de Champagne Abelé 1757, afin de « piloter sa renaissance, au niveau commercial comme dans son image de marque », avance Terroirs & Vignerons de Champagne par communiqué. Marie Gicquel est à ce titre membre du comité exécutif du groupe.
Laurent Delesalle est nommé directeur général de Champagne Castelnau, et Sylvie Prudhommme prend la direction générale de la division services.
Se fixant un objectif de 300 millions € (M€) de chiffre d’affaires et 5 % de parts de marché mondial du Champagne en volumes, le groupe coopératif compte accélérer du développement de ses maisons dans les 5 ans, avec trois marques diffusées dans le monde entier : champagne Nicolas Feuillatte, champagne Castelnau, et la maison de négoce Champagne Abelé 1757, « gérée indépendamment et pépite de luxe artisanal ».
Présidé par Véronique Blin, le groupe est présidé par Christophe Juarez. Ce dernier conserve en outre ses fonctions de directeur général de Champagne Nicolas Feuillatte. Il est rejoint au sein du comité exécutif par les autres directeurs généraux.


Le nouveau groupe est issu de la fusion entre le Centre Vinicole – Champagne Nicolas Feuillatte (CV-CNF) et la coopérative régionale des vins de Champagne (C.R.V.C). Il se veut « une alternative au négoce par la construction d’une relation de long-terme avec les sociétaires », et affiche un potentiel de production de 24,5 millions de cols (et 416 millions € de stock), pour « devenir l’un des trois opérateurs majeurs de la filière viticole de l’AOP Champagne », avance le groupe par communiqué.
« Cette création va dans le sens de la concentration des acteurs champenois et accompagne la restructuration du modèle coopératif », défend Véronique Blin.