e lancement officiel d’Almavitis est l’affaire de quelques semaines. « Nous finalisons nos fiches techniques » confirme Lucile Badet, responsable technique et commercial de la joint-venture créée en septembre dernier par le groupe Laffort et l’entreprise belge Medinbio.
Comme son nom l’indique, Almavitis cible les viticulteurs. « Nous allons leur proposer des produits naturels tous utilisables en agriculture biologiques » reprend Lucile Badet.
Ces derniers auront bientôt à leur disposition de nouveaux microorganismes utiles à la régénération des sols, tels que trichoderma, mais également une gamme foliaire en soutien du métabolisme de la vigne, et des solutions visant à améliorer la tolérance de la plante au stress hydrique, thématique sur laquelle Laffort travaille depuis 8 ans.
« Le groupe est depuis longtemps conscient que la qualité d’un vin prend naissance au vignoble et la sécheresse touche nombre de ses clients, avec des pertes de rendements et des déséquilibres entre alcool et acides au moment des vinifications » détaille la responsable.
Depuis 2013, Medinbio travaille quant à elle en maraîchage et en arboriculture sur une approche système basée sur la prise en compte de la plante dans son environnement global.
« L’entreprise s’est engagée avec des organisations de producteurs, des acteurs de l’agro-alimentaire et de la grande distribution, et participé à la création d’une douzaine de filières sans pesticide et vient également de rejoindre le groupe de travail scientifique du collectif “Zéro résidu de pesticides” ».
Laffort et Medinbio ont conduit plusieurs recherches et mené divers essais en commun avant de s’associer. La gamme d’Almavitis sera distribuée dès cette campagne via un réseau commercial qui lui est propre.