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Sylvain ramène de la biodiversité dans sa tonnellerie
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Insectes, oiseaux...
Sylvain ramène de la biodiversité dans sa tonnellerie

La tonnellerie bordelaise repense son approche de maturation des merrains sur son parc à bois. Elle y lance un vaste programme de végétalisation et y installe des nichoirs, hôtels à insectes et moutons pour y accentuer la biodiversité.
Par Marion Bazireau Le 27 septembre 2021
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Sylvain ramène de la biodiversité dans sa tonnellerie
E

n Gironde, la tonnellerie Sylvain veut relancer l'écosystème environnant ses merrains. Pour développer la biodiversité et stocker du carbone, elle a d’abord planté un bosquet au sud de son parc à bois et une haie bordant toute la limite ouest.

« Le travail de sélection des espèces a été réalisé avec l’association Arbres et Paysages en Gironde » annonce-t-elle dans un communiqué. La tonnellerie a retenu l’érable champêtre, le charme commun, le laurier-tin, le chêne vert, le cornouiller sanguin, l’aubépine, ou encore le frène commun, dont les plants sont issus de graines récoltées localement.

« Dix îlots verts composés de jachères, fleurs et arbustes mellifères ont vu le jour depuis 2019 au milieu du parc à bois sur une surface totale de plus de 2 500 m2 ». A l’origine, le but était de séparer les merrains destinés à la fabrication des barriques Sylvain Biodynamie des merrains classiques. L’opération est désormais étendue à l’ensemble du parc.

Hôtels à insecte, nichoirs, moutons

Plusieurs hôtels à insectes y ont été installés pour combler le déficit en abris naturels pour les prédateurs des ravageurs et pour les pollinisateurs.

Avec 20 nichoirs, la tonnellerie espère aussi favoriser la nidification et la traversée de l’hiver des merles, bergeronnettes, moineaux, mésanges, ou rouges-gorges. Des ruches complètent l’ensemble.

Pour que les oiseaux et insectes ne soient plus chassés par les engins mécaniques, la tonnellerie Sylvain mise sur des moutons d’Ouessant, des brebis et des béliers pour tondre 4 hectares de prairie.

D’après les analyses de la tonnellerie, l’accroissement de la biodiversité influence la maturation enzymatique et semble apporter davantage de richesse et de complexité aux bois.

 

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