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Dans les rouages expérimentaux des nouveaux cépages de Bordeaux
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Essais d'adaptation
Dans les rouages expérimentaux des nouveaux cépages de Bordeaux

Exemple d'innovation variétale en Gironde avec David Amblevert, viticulteur et président de la Fédération Française de la Pépinière Viticole (FFPV), qui plante des variétés anciennes et résistantes dans l’optique de la diminution des intrants et des évolutions climatiques.
Par Colette Goinère Le 29 mars 2021
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Dans les rouages expérimentaux des nouveaux cépages de Bordeaux
E

n mai prochain, David Amblevert, à la tête de 38 hectares en AOC Bordeaux, à Sainte Florence, pourra faire déguster ses vins issus de variétés résistantes, telles que Vidocq et Artaban, et de vieux cépages, comme le castets. Des microvinifications ont été réalisés par l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) avec lequel le viticulteur a noué un partenariat.

Au global, c’est une centaine de bouteilles que Daniel Amblevert va pouvoir faire découvrir. C’est en 2017 que le viticulteur a planté sur 1 ha de son vignoble ces variétés en Vin Sans Indication Géographique (Vin de France). Au bout de deux récoltes, il se garde de conclusions définitives et livre ses premières observations : « Le castets est plus tardif au niveau de la maturité. Je l’ai ramassé en même temps que le cabernet sauvignon, début octobre. Au niveau technique culturale, il a un port droit, un bon palissage. Ses grappes sont compactes. C’est un cépage vigoureux. En termes de degrés, on aboutit à des degrés moins élevés. Au final le vin produit est très coloré » indique-t-il.

ResDur

Non négligeable, les variétés résistantes n’ont nécessité qu’un seul passage anti oïdium  et un seul passage anti mildiou. Trois insecticides ont suffi. Pour les cépages régionaux au moins  six passages auraient été nécessaires. En tant que pépiniériste, il reconnait que pour ses clients, les prix de ces ResDur sont « plus chers » mais au bout du compte avec les économies réalisées en termes de produits phytos, la pilule passe mieux.

David Amblevert ne compte pas s’arrêter là. Cet été il va planter sur 1 ha d’autres cépages, tels que le marselan, l’arinarnoa ainsi que du touriga nacional et de l’alvarinho. Une opportunité à saisir du fait de la  possibilité de les intégrer dans le cahier des charges des Bordeaux. « Je veux me faire mon propre jugement pour répondre au questionnement de mes clients viticulteurs » note le pépiniériste.

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