es bénéfices d’Amorim ont chuté de 14,2% à 64,3 millions d'euros en 2020 par rapport à 2019. Le groupe l’a annoncé ce 24 février à la CMCV, la Commission portugaise du marché des valeurs mobilières. Son chiffre d’affaires consolidé s’établit à 740,1 millions d'euros, en recul de 5,2%.
L’activité du premier bouchonnier mondial a fait les frais de la baisse de consommation de vin liée à la fermeture des bars, hôtels et restaurants au deuxième trimestre.
Les ventes de bouchons de liège, qui représentent 70% de son chiffre d'affaires, ont baissé de 5,7% pour s’établir à 527,3 millions d'euros.
Les mesures gouvernementales ont particulièrement impacté le segment des vins effervescents, en retrait de 9% par rapport à l’année précédente. La reprise de la consommation en fin d’année a été contrecarrée par une évolution défavorable du taux de change.
En revanche, Amorim a bénéficié toute l’année des prix bas de ses matières premières, dont le liège. L’entreprise a également augmenté le prix de vente de ses bouchons.
Avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) le groupe enregistre finalement un résultat 2020 en recul de 1,8%, à 122,5 millions d'euros.
« La portée des campagnes de vaccination et les éventuelles mesures de confinement seront déterminantes des résultats de l’entreprise en 2021 » indique Amorim, qui estime pour l’heure être au niveau du premier trimestre 2021, lequel n’avait pas encore été impacté par la crise.