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En croissance
Loire Propriétés fait fi de la crise

Le groupe coopératif ligérien affiche une progression de 4 % de son chiffre d’affaires sur son dernier exercice. Et encore, ça aurait pu être mieux.
Par Patrick Touchais Le 23 février 2021
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Loire Propriétés fait fi de la crise
A

l’heure de tirer les bilans des grandes groupes ligériens, en voilà qui fait exception à la règle. Alors que sur sa campagne 2019-2020, la Loire présentait une baisse de ses sorties de chais de 10 %, un mois plus tard, en clôturant ses comptes, le groupe Loire Propriétés affichait le sourire, avec une croissance de 5 % en volume et 4 % en valeur, à 72,5 millions d'euros.

L’entité fédère la coopérative les Caves de la Loire*, le négociant Albert-Besombes à Saumur, la coopérative des Vignerons du Pallet (44) et la distillerie de Thouarcé. Les deux premières entreprises ont respectivement enregistré un chiffre d’affaires de 38 et 33 millions €. “On est satisfait de ces résultats, d’autant qu’en 2019, on a subi le gel et rentré une petite récolte” précise le président des Caves de la Loire Régis Alcocer.

Flambée des BIB

Historiquement positionnée sur la commercialisation de rosés demi-secs de l’Anjou, en particulier en grande distribution, le groupe a bien profité de la croissance du marché des BIB lors du premier confinement au printemps. Plus de 960 000 unités ont été vendues, en hausse de 6 %. “La demande a été forte, en particulier sur le format 5 litres en Cabernet d’Anjou en Marques De Distributeurs (MDD). Il fallait faire face d’un point de vue industriel pour fournir” confie le directeur commercial Bruno Prévot. Tout cela au détriment de la bouteille qui a baissé de 2,3 %, malgré un rebond à l’été.

L’export a également été en croissance. Les marchés étrangers pèsent pour 25 % du chiffre d’affaires, en progression de 11 %. L’Allemagne est en tête devant la Belgique, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Sur ce dernier marché, Jérôme Lemasson, le directeur estime avoir perdu entre 1 et 1,5 milion €. “Il recule de 27 % pour cause de covid et taxes Trump”. Sans compter évidemment, les pertes sur le marché de la restauration. Le compte “secteur traditionnel”, qui englobe le CHR, les cavistes et la vente directe est en retrait de 13 %, à 7,5 millinos €. 

 

*: Les Caves de la Loire, la Sica de Chinon et la coopérative de Oisly ont fusionné l’an passé.

 

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