menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Commerce/Gestion / Les vins en vrac alsaciens toujours à la peine
Les vins en vrac alsaciens toujours à la peine
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Début de campagne
Les vins en vrac alsaciens toujours à la peine

Le marché des vins d’Alsace en vrac évolue avec des flux en retrait et des prix insatisfaisants.
Par Christophe Reibel Le 08 février 2021
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Les vins en vrac alsaciens toujours à la peine
L

a chute des ventes globales de l’appellation Alsace entraîne celle des transactions en vrac. Pour la campagne close au 30 novembre 2020, elles baissent de 16 % en un an selon les chiffres du Civa. 119 690 hl ont été négociés dont 19 281 hl, soit 16 %, étaient certifiés bio. Ces derniers « tirent toujours leur épingle du jeu » constate Claude Freyermuth, président des courtiers alsaciens.

Le riesling bio s’échange entre 2,60 et 2,80 €/l. En conventionnel, le même cépage doit se contenter d’une fourchette de 1,50 à 2 €/l, soit un euro et plus sous son meilleur cours de 3 € atteint fin 2017, début 2018. Sa chance est néanmoins de bénéficier d’une certaine demande au contraire d’entrées de gamme comme le sylvaner ou le pinot blanc qui sont délaissés. Le gewurztraminer et les vins de base à crémant ne sont pas non plus très demandés.

Riesling et crémant non dégustés

Le début de la campagne 2020-2021 enregistre un léger frémissement. Des lots issus principalement du millésime 2020 ont été chargés en décembre et janvier. Presque tous les cépages en profitent. Des marchés gagnés en grande distribution et à l’export (Scandinavie, Etats-Unis) semblent à l’origine de ce mouvement. Yannick Hurlimann du domaine Ostertag-Hurlimann à Epfig (Bas-Rhin), 19 ha en deuxième année de conversion bio, vend en moyenne le tiers de sa récolte en vrac. Il a trouvé preneur pour des lots de pinots gris et de gewurztraminer 2020, mais à un prix de marché peu rémunérateur. « J’aurais été mieux payé si je les avais vendus en raisins » estime-t-il. Il lui reste du riesling et du crémant. « Ils n’ont pas encore été dégustés. Je m’inquiète moins pour le premier que pour le second. L’absence d’événements et de fêtes va peser sur la demande d’effervescents » craint-il. « La baisse du rendement 2020 à 65 hl/ha reste sans effet. Il est dommage d’avoir des vins de qualité en cave et de ne pas pouvoir les écouler » complète-t-il.

Thibaut Konecsny, un autre courtier alsacien, confirme : « les opérateurs sont prudents. Ils ont l’embarras du choix. Ils n’achètent qu’une fois les contrats signés ». Ajoutons qu’avec la récolte 2020 de 955 000 hl, les stocks représentent grosso modo désormais trois années de commercialisation…

 

 

 

 


 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Commerce/Gestion
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé