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Le coronavirus se plait dans les chais
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Crise sanitaire
Le coronavirus se plait dans les chais

Le SARS-Cov-2 survit longtemps sur l’Inox et aime l’humidité. Plus que jamais, les vignerons doivent soigner le nettoyage de leur chai. Voici comment procéder.
Par Marion Bazireau Le 07 juillet 2020
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Le coronavirus se plait dans les chais
«

Une étude publiée en avril dans le New England Journal of Medecine démontre que le virus responsable de la Covid-19 affectionne tout particulièrement l’inox. Il peut y survivre jusqu’à 3 jours, contre une poignée d’heures sur le cuivre ou le carton » a prévenu le professeur à l’ISVV Pierre-Louis Teissedre, lors de son intervention au symposium Oenoviti, ce 6 juillet. L’Institut national de recherche et de sécurité estime en plus que le SARS-Cov-2 peut rester viable jusqu’à 6 jours en milieu humide, contre quelques heures sur des surfaces inertes sèches.

Dans ces conditions, pour éviter les contaminations, les vignerons doivent adapter leur processus de désinfection. « Il ne faut utiliser que des désinfectants dotés de la norme EN14476 avec une revendication virucide » a d’abord indiqué le professeur. On peut en retrouver la liste sur ce site.

Pas de soude

Très utilisée dans la filière vinicole, la soude n’est malheureusement pas efficace contre les coronavirus. « Le chlore et les agents de blanchiment fonctionnent bien mais peuvent générer des chloroanisoles, tels que le TCA au goût de bouchon » a poursuivi Pierre-Louis Tesseidre. Selon lui, il est préférable d’utiliser des solutions de savon ou d’éthanol à 70%. « Dans ce cas, il faut attendre 60 secondes après pulvérisation avant d’essuyer la solution pour inactiver le virus. » Des études ont aussi démontré l’efficacité des désinfectants à base d'ammonium quaternaire.

La personne chargée du nettoyage doit revêtir un masque facial, au minimum FFP2 ainsi que lunettes de sécurité, une visière, et une paire de gants en vinyle ou résistants aux produits chimiques, « c’est-à-dire pourvue de la norme EN 374 » a précisé Pierre-Louis Teissedre. Bien sûr, ces équipements de protection doivent à leur tour être nettoyés et désinfectés après usage.

En cas de contamination d’un des cavistes, « et même de simple suspicion », une nébulisation avec un désinfectant virucide est nécessaire pour désinfecter toutes les surfaces, sans oublier les équipements de traitement de l’air. « Pendant cette période, une quarantaine s’impose. Après la nébulisation, il faut aussi bien ventiler le chai » a conclu le professeur.

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Tous les commentaires (3)
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J.Henri DAVENCE Le 08 juillet 2020 à 11:44:05
Titi, c'est surtout que c'est une étude publiée en avril... c'est à dire il y a plus de 2 mois avec une énième interprétation il y a quelques jours. Nous sommes en juillet et il semble que ce virus n'a pas encore livré tous ses secrets, donc prudence. En revanche s'il est un métier qui n'a pas connu la crise de "la covid" c'est bien le journalisme. Quand à la rédaction vous êtes gentils mais nous ne vous pas attendu pour protéger nos salariés, nos clients en respectant les consignes de sécurité et autres gestes barrières.
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La r?daction Le 07 juillet 2020 à 14:45:27
Bonjour, Les risques liés au coronavirus sont toujours d'actualité. Dans ces circonstances, il nous a semblé important de relayer la capacité du SARS-Cov-2 à survivre plusieurs jours sur des matériaux couramment retrouvés en cave et de partager les mesures de précautions préconisées par l'Union des Oenologues pour aider les vignerons à se protéger et à préserver la santé de leurs salariés. La rédaction
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TITI Le 07 juillet 2020 à 14:27:36
Il faut être idiot pour diffuser je genre d'acticle sur Le Web j'ai déjà reçu 9 lettres de demande de garantie que mes vins n'ont pas le covid il faut fermer Vitisphére.
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