n 2019, les vignobles européens devraient produire 161,3 millions hectolitres de vins et moûts d’après la Direction Générale de l’Agriculture de la Commission Européenne (DGAgri). En chute de 15 % par rapport à la généreuse récolte 2018, cette production vinicole est assez proche des rendements quinquennaux, avec une baisse de 4 % par rapport à la moyenne 2014-2018 (très impactée par récolte historiquement faible de 2017). Causé par une multitude d’aléas climatiques plus ou moins localisés (coulure, gelées, grêle, sécheresse…), ce repli global de la production européenne ne modifie pas les équilibres entre les principaux vignobles.
Premier pays producteur de vin dans le monde, l’Italie s’attend à récolter 46,14 millions hl (-17 % par rapport à 2018) et à compter pour 29 % de la production européenne totale. Avec 43,36 millions hl (-13 %) la France représenterait 27 % de la vendange communautaire, devant les 25 % de l’Espagne (40 millions hl, -19 %). Ces trois premiers pays producteurs de vins dans le monde représenteraient plus de 80 % de la production européenne de vins et moûts cette année. Avec 9 millions hl (-12 %) l’Allemagne péserait pour 6 % de la vendange européenne, le Portugal affichant 4 % (avec 6,7 millions hl, +10 %).