ancé en septembre dernier pour 18 mois de recherche et développement, le projet Thiotropic n’en est qu’à ses premiers balbutiements. Mais il exprime déjà une ambition : « permettre une connaissance accrue des mécanismes de la maîtrise de la révélation des thiols variétaux, afin de proposer de nouvelles solutions Å“nologiques aux acteurs de la filière ».
Se déroulant jusqu’en février 2019, le projet de développement d’auxiliaires Å“nologiques pour les vins blancs et rosés est porté par Sacha Baudoin. Coup de cÅ“ur des trophées de l’Å“novation en 2016 pour un autre projet, l’ingénieur agronome toulousain vient de fonder sa start-up Œnotropic Innovation à Saint-Gilles, sur l’île de la Réunion. Un lieu exotique pour la recherche Å“nologique, mais cohérent avec l’idée de tirer parti des propriétés de la biodiversité tropicale. Sacha Baudoin ayant la volonté d’inscrire son projet dans un schéma d’économie circulaire, avec la valorisation de coproduits agroalimentaires.
Suivi par le cluster bordelais InnoVin, le projet Thiotropic est financé à hauteur de 107 000 euros par FranceAgriMer (sur un budget total de 214 000 €). Et parmi ses partenaires, on trouve à Montpellier la société d’analyse aromatique Nyseos.