eux zones viticoles, celles de la Tourraine et de l’Anjour-Saumur, ont engagé, durant le mois de juillet, une réflexion sur le pilotage économique de leur production à moyen et long terme. Réunis sous l’impulsion d’Interloire, les représentants de la production et du négoce ont dressé le bilan des années passées et étudié plusieurs simulations de stratégie de production et donc de plantation.
« Les deux zones ont des spécificités différentes. La zone Tourraine est mixte d’appellation et d’IGP. La zone Anjou-Saumur marie plusieurs appellations » explique Fanny Gillet, responsable du service économie et étude d’Interloire. Les deux zones n’ont donc pas les mêmes problématiques. Les simulations proposent différentes pistes de développement. « Tout dépend de l’objectif fixé collectivement » explique Fanny Gillet. Le cas du sauvignon en zone Tourraine illustre les choix possibles. Le cépage bénéficie d’un engouement mondial, concurrençant de plus en plus le chardonnay. L’ambition pourrait alors être de répondre à la demande mondiale mais l’offre tourangelle est insuffisante pour répondre à cet objectif. Il faudrait planter. « Mais il faut tenir compte de la capacité économique des opérateurs pour accompagner la croissance de la production, notamment en terme de besoin de main d’œuvre ». Le débat est donc difficile et d’autres réunions sont programmées pour aboutir à un plan stratégique. L’idéal serait de pouvoir présenter, en 2016, des demandes d’autorisation de plantation dans la droite ligne de ces réflexions…