menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Commerce/Gestion / Rétrospectives : Le film de l'année du vin 2004
Rétrospectives : Le film de l'année du vin 2004
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Rétrospectives
Rétrospectives : Le film de l'année du vin 2004

Par Vitisphere Le 31 décembre 2004
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Rétrospectives : Le film de l'année du vin 2004
D
iana Macle / Journaliste diana.macle@vitisphere.com


La loi EVIN révisée? 2004 fut une année mouvementée pour la filière viticole française qui a dû faire face à un contexte général de plus en plus défavorable au vin. Tout au long de l'année, ses acteurs se sont mobilisés autour de la révision de la Loi Evin. Suite aux condamnations des interprofessions de Bordeaux et de Bourgogne pour publicité illicite, pour calmer le lobby du vin, les députés ont fini par adopter le 13 octobre un amendement qui allège les contraintes réglementaires de la publicité sur certains alcools. Mais rien n'est encore gagné, la modification doit repasser devant les sénateurs en janvier? La crise donne des idées ? En parallèle les vignerons ont tenté à leur manière de limiter le ternissement de leur image. Du wine-bag en restauration, à la distribution d'éthylotests lors de fêtes viticoles, en passant par des campagnes de communication prônant la consommation modérée, ils ont cherché à montrer aux consommateurs qu'ils n'étaient pas des "dealers". On n'a jamais vu autant de marques proposées en bouteille de 25cl qu'en 2004. Et les initiatives pour vendre des vins à faible teneur se multiplient. L'unité retrouvée des régions viticoles ? Le 8 décembre, plusieurs milliers de viticulteurs ont manifesté à travers la France, pour réclamer la création d'un Conseil de la modération qui débattrait des campagnes de prévention de l'abus d'alcool, et l'aménagement de la loi Evin? Cette fois, la protestation des vignerons a trouvé un écho favorable dans le médias et dans l'opinion public. La dernière campagne publicitaire, jugée excessive, et injuste pourrait provoquer un mouvement de défense inattendue pour le vin. Les exportations françaises titubent? Sur un autre plan, mais tout aussi troublant, les exportations de vins français en 2004 ont continué à reculer, obligeant la filière à sérieusement repenser ses choix en terme de marketing. En réponse aux inquiétudes grandissantes, l'ancien ministre de l'Agriculture, Hervé Gaymard, a présenté le 21 juillet, un ensemble de propositions pour soutenir la filière vin et pour clarifier la présentation de l'offre française sur les marchés internationaux. Hervé Gaymard a laissé le soin à son successeur Dominique Bussereau de mettre en œuvre ses propositions. Des textes pourraient être publiés à partir du 15 janvier ? Le Président de l'INAO monte au créneau? René Renou a préconisé la mise en place d'appellations à deux vitesses. Une analyse juste et courageuse, mais les préconisations ont suscité peu de réactions favorables. Pour les interprofessions, une simplification de l'offre passerait plus par des concepts évoquant les caractéristiques sensorielles du vin (vin dégustation, vin séduction) ou par des labels clairs pour le consommateur (vin fruité, vin corsé), que par la création de nouvelles dénominations ! Les américains utilisent le français pour parler vin? En tout cas c'est le parti pris de l'Américain Gallo, à travers le lancement de ses marques "Red Bicyclette" en Vin de Pays d'Oc, et dernièrement "Pont d'Avignon" en Côtes du Rhône. Consolidation dans les rangs des entreprises anglo-saxonnes? Enfin, le mouvement de consolidation des opérateurs de la filière a continué en 2004, avec notamment l'émergence d'un méga-groupe autour de Constellation Brands. Déjà n°1 mondial du vin, suite à son acquisition de l'Australien BRL Hardy, il a continué son expansion en 2004 par le rachat de Mondavi pour un milliard d'euros, et vient d'obtenir 40% de participation dans la société italienne Ruffino. Selon les analystes, il s'agit seulement du début de toute une série d'acquisitions dans le même registre. Mais phénomène inverse pour les entreprises françaises? Les entreprises françaises malmenées lâchent prises comme le groupe Val D'Orbieu, comme Vinival ou pour des raisons différentes comme Bernard Magrez. Seul le groupe familial Castel pourrait conduire une consolidation de l'industrie vitivinicole française? à moins que des opérateurs anglosaxons décident d'acquérir des entreprises de négoce française pour en faire leur tête de pont sur le marché européen ! A suivre en 2005.
Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Côte-d'Or - CDI Boisset la Famille des Grands Vins
Ain / Allier / Ardèche ... - VRP/Agent/Freelance SARL DOMAINE DE SAINT SER
Côte-d'Or - CDI SAS Simon COLIN
Loire-Atlantique - CDD Ackerman - Orchidées Maisons de vin
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Commerce/Gestion
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé