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La punaise diabolique est-elle une menace pour le vignoble d’Occitanie ?
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Enquête
La punaise diabolique est-elle une menace pour le vignoble d’Occitanie ?

La Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) s’inquiète de l’augmentation du nombre de signalements de cet insecte piqueur-suceur depuis 5 ans et invite les viticulteurs à répondre une courte enquête pour mesurer l’impact de sa présence sur le territoire.
Par Marion Bazireau Le 26 juin 2025
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La punaise diabolique est-elle une menace pour le vignoble d’Occitanie ?
La punaise diabolique est reconnaissable à ses antennes marquées par des anneaux clairs et à l’absence d'épine sur la face inférieure de son abdomen. - crédit photo : J.C. Streito/INRAE
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epuis le 19 mai 2025, 25 000 agriculteurs et viticulteurs sont contactés par messagerie électronique par la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) Occitanie les invitant à répondre à un court questionnaire visant à évaluer l’impact sur le territoire de Halyomorpha halys, aussi appelée la punaise diabolique.

Observé pour la première fois en France en 2012, en Alsace, l’insecte piqueur-suceur est désormais établi dans toutes les régions viticoles françaises. En Occitanie, il a été repéré pour la première fois à Escalquens (31), en août 2015. « Cet été-là, l'Italie a connu un pic d'invasion, causant des dommages considérables à la production de fruits et légumes », rapporte l’Administration, inquiète de la multiplication des signalements du ravageur depuis le mois d’août 2020.

Contamination des vins

La punaise diabolique est le plus souvent repérée dans les vergers mais peut être hébergée par plus de 300 plantes hôtes, se nourrir des grappes de raisin, et contaminer les vins en stressant lors du pressurage et émettant des composés volatils désagréables et perceptibles à très faible concentration. 

L’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE) cherche actuellement le moyen de s’en débarrasser en étudiant l’efficacité des filets, des pièges à phéromones, et des lâchers de Trisolcus japonicus, une mini-guêpe capable de parasiter ses œufs

Les résultats de l’enquête de la DRAAF feront l’objet d’une publication. 

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