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Cryptoblabes dans les vignobles de l’Ardèche, de la Drôme, et la Vallée du Rhône méridionale
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Expansion territoriale
Cryptoblabes dans les vignobles de l’Ardèche, de la Drôme, et la Vallée du Rhône méridionale

Ce ravageur fait désormais des dégâts jusqu’à une centaine de kilomètres de la Méditerranée. Les viticulteurs touchés indiquent des pertes moyennes de récolte de 8,5%, principalement sur syrah, grenache, cinsault, chardonnay et viognier. Beaucoup ne sont pas satisfaits de leurs produits de traitement.
Par Marion Bazireau Le 23 juin 2025
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Cryptoblabes dans les vignobles de l’Ardèche, de la Drôme, et la Vallée du Rhône méridionale
Beaucoup de viticulteurs considèrent que la pression du ravageur a été supérieure en 2024 qu’en 2023. - crédit photo : IFV
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es 290 réponses collectées lors de l’enquête réalisée par l’Institut français de la vigne et du vin (IFV) et ses partenaires régionaux* à l’automne 2024 confirment l’extension géographique de Cryptoblabes gnidiella, aussi appelée pyrale du daphné. Les premiers papillons et dégâts sont désormais signalés dans le sud de l’Ardèche, la Drôme, et jusqu’aux vignobles méridionaux des Côtes du Rhône à une centaine de kilomètres de la mer.

La plupart des répondants considèrent que la pression du ravageur a été supérieure en 2024 qu’en 2023. L’enquête révèle des pertes de récolte moyennes de 18% sur les parcelles les plus impactées et de 8,5% sur l’ensemble des exploitations. Parmi les cépages touchés, les viticulteurs évoquent d’abord la syrah, puis d’autres cépages rouges à maturité (grenache, cinsault, mourvèdre, et carignan). En blanc, c’est le chardonnay et le viognier qui reviennent le plus souvent.

Des traitements pas toujours satisfaisants

Cryptoblabes gnidiella impactant aussi la qualité sanitaire de la vendange, certains viticulteurs adaptent leur date de récolte, quitte à vendanger plus tôt que souhaité. Côté traitements, 78 % appliquent des insecticides, avec une moyenne de 1,9 traitement par an. 88% des viticulteurs conventionnels utilisent des produits à base d’émamectine, parfois en alternance avec de la lambda-cyhalothrine ou de la deltaméthrine. 67 % sont satisfaits de l’efficacité de leurs traitements. Ce taux de satisfaction baisse à 35% chez les bios dont 81% ont recours au spinosad, seul ou en association avec du Bacillus thuringiensis, et, plus rarement, des trichogrammes.

D’après l’IFV, le piégeage des adultes reste l’outil de surveillance le plus utilisé pour déclencher les traitements, sans qu’il ne s’appuie pas sur des règles de décisions claires. Deux projets de recherche ont été lancés en 2024 pour progresser dans la gestion de ce ravageur. 

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* INRAE, Chambres d’agriculture, Biocivam de l’Aude, GRAB, CTIFL, et Interbio Corse

 

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