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11€ par ménage et par an pour aider les vignerons à se passer des phytos
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Enquête
11€ par ménage et par an pour aider les vignerons à se passer des phytos

C’est le consentement à payer moyen des riverains du vignoble de Nouvelle-Aquitaine, d’après une enquête menée auprès de 508 personnes par des économistes de Bordeaux.
Par Marion Bazireau Le 05 mai 2025
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11€ par ménage et par an pour aider les vignerons à se passer des phytos
Les personnes de moins de 45 ans résidant à moins de 500 mètres de vignes sont plus enclines à payer. - crédit photo : Adobe Stock
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es consommateurs sont-ils prêts à mettre la main au porte-monnaie pour financer un fonds destiné à compenser les surcoûts supportés par les viticulteurs arrêtant d’utiliser des pesticides, à développer la recherche d’alternatives ou à mettre en place des infrastructures naturelles de lutte biologique ? Oui, mais seulement à hauteur de 11€ par ménage et par an pendant 5 ans, d’après une enquête menée par des chercheurs auprès de riverains des vignobles bordelais et charentais. A l’échelle de la Région Nouvelle-Aquitaine, cela représenterait 62 millions d’euros.

Dans un article paru dans la Revue française d’économie, les chercheurs détaillent avoir amené les 508 répondants à leur questionnaire à exprimer leur accord ou à préciser la raison de leur refus.

« Pollueur-payeur »

La constitution d’un fonds régional de réduction des pesticides a surtout séduit les personnes de moins de 45 ans résidant à moins de 500 mètres de vignes et y pratiquant des activités de sport et de loisir. Le consentement à payer s’est révélé plus faible pour les riverains de plus de 60 ans, ceux habitant dans la région depuis moins de 5 ans, et ceux achetant déjà des vins issus de l’agriculture biologique. Pour ces derniers, les économistes analysent que « l’engagement en tant que consommateur prend le pas sur celui de résident. » Un participant sur trois s’est opposé au projet, en réaffirmant le principe « pollueur-payeur » et en mettant en avant des enjeux de santé publique.

 

 

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Tous les commentaires (1)
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Renaud Le 09 mai 2025 à 09:11:26
Bonne nouvelle que la société qui nous impose des changements accepterais de partager la prise de risque. Ceci dit est ce se passer des pesticides ou passer à des pesticides naturels ? Car sans protection pas de production la note sera salée?.
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