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Bernard Magrez réfute avoir passé la main et ses vins au Crédit Agricole
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"Les clés du succès"
Bernard Magrez réfute avoir passé la main et ses vins au Crédit Agricole

L’homme aux quatre grands crus classés démonte la rumeur lancinante indiquant qu’il aurait cédé les clés de son groupe à la banque verte.
Par Alexandre Abellan Le 11 avril 2025
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Bernard Magrez réfute avoir passé la main et ses vins au Crédit Agricole
Bernard Magrez reste toujours en quête d’un partenaire pour soutenir le développement de son groupe. - crédit photo : Alexandre Abellan (archive 2024)
A

vec les dégustations en primeur à Bordeaux se dévoilent les nouvelles cuvées, s’ouvrent les nouveaux chais et reviennent les rumeurs de radio pied de vigne. Comme celles de difficultés économiques de tel négoce ou de vague de licenciements chez tel courtier… Sans oublier l’effondrement de l’empire construit par Bernard Magrez. En 2024 on parlait de vente à la découpe, cette année, on entend de manière insistante que le Crédit Agricole aurait cessé de mettre la main au pot et aurait pris le contrôle des actifs, parmi lesquels des marques (Bleu de Mer, Contemplation, Douce Vie, Lueur…) et quatre grands crus classés : les châteaux Pape Clément (cru classé de Graves, 75 hectares en AOC Pessac-Léognan), Fombrauge (cru classé de Saint-Emilion en 2022 sur 58 ha), Tour Carnet (grand cru classé en 1855 de 250 ha d’AOC Médoc) et Clos Haut-Peyraguey (grand cru classé en 1855 de 12 ha en AOC Sauternes).

Si le Crédit Agricole répond ne pas commenter les actualités des entreprises, et encore moins les rumeurs, Bernard Magrez vient d’envoyer une lettre de démenti à Vitisphere. Face à « une rumeur relative à la sécurisation de certains de nos actifs en garantie de nos dettes », Bernard Magrez répond qu’« il n’y a là rien de nouveau ». Malicieux, celui qui glisse parfois ne pas avoir que des amis dans le vin de Bordeaux comme il y est arrivé en dernier et sans être hériter, réplique « aux rumeurs » qu’« elles m’accompagnent à Bordeaux depuis plus de 60 ans que je suis dans ce métier. C’est la rançon du succès, et je n’en suis nullement gêné. » Ni surpris apparemment.

2 millions de bouteilles de crus classés/an

Concrètement, « depuis plus de 15 ans, étant donné que nous sommes — et de très loin — le premier producteur de grands crus classés à Bordeaux, avec en moyenne 2 millions de bouteilles par an, et le seul propriétaire de 4 grands crus classés représentant près de 400 hectares de vignes classées, il est bien sûr indispensable d’être accompagnés par nos partenaires bancaires historiques pour assurer la gestion de la production et de l’élevage de ces mêmes vins et cela parfois sur plusieurs années. » Soit le cofinancement de l’activité par des prêts bancaires classiques, à Bordeaux et ailleurs indique Bernard Magrez : « il en est d’ailleurs de même dans les grandes maisons de Champagne. Ces engagements financiers sont naturellement importants, et le soutien de nos banques est tout à fait normal. » Mais avec un renforcement des besoins, alors que « le ralentissement exceptionnel à Bordeaux des ventes de crus classés des millésimes 2022 et 2023 nous oblige à en stocker davantage et, bien entendu, plus longtemps » pointe le propriétaire de crus classés.

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Tous les commentaires (2)
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augustin Le 16 avril 2025 à 10:00:05
bm est un imposteur pour beaucoup Le deces de son frère à mis en évidence les incohérences de son autobiographie .Fils de famille fortunée avec l entreprise familiale des meubles Bayle , il a fait une prepa agro puis l école supérieure du bois et est loin d être l autodidacte fils de maçon qu il prétend avoir ete .L heritage de sa tante avec l ensemble immobilier correspondant lui a permis de mettre en place l institut portant son nom.Donc un bon businessman local , un remarquable annonceur publicitaire au niveau national , mais pas un génie des affaires lui permettant pour autant de marcher sur les eaux .Que les banques locales lui rappellent la cruauté des chiffres comptables n à rien d étonnant : thales safran ou d'assaut sont les nouveaux totems et le secteur du vin leur devient tabou :*) Bm rejoint la cohorte des vignerons bordelais qui desormais se battent au quotidien pour sauver ce qui peut encore l être. Et cela requiert des nerfs solides et un entourage aimant .Pas évident lorsque on est au soir de sa vie ,car rien ne prépare à ce type de contexte .Saluons toutefois le bonhomme pour son opiniâtreté et la qualité de ses coups de comm , à grand renfort de stars de cinéma ou de chefs étoiles, sans oublier la musique ou les voitures anciennes , plus récemment les cabanes perchées :*)
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Dominique Le 12 avril 2025 à 11:28:53
Cette lettre de Bernard Magrez est pathétique. Il a couru après le fric pendant des décennies en sacrifiant les relations humaines, en faisant le vide autour de lui. Tout ça pour accumuler pour accumuler. Par définition, c'est non transmissible. Cette boulimie d'acquisitions n'a aucun sens, c'est de la pure névrose. Pour finir, il est en train de boire le bouillon comme tout le monde alors qu'il s'est pensé au dessus de tout et de tous, et il essaie d'habiller ça élégamment. Au soir de sa vie ( c'est la condition humaine... ) il ose même dire qu'il "reste toujours en quête d'un partenaire pour soutenir le développement de son groupe". Il se croit inoxydable et éternel ? Il cherche un investisseur pour un partenariat sur 30 ans ? A cet âge là, au lieu de plonger tous les jours dans sa piscine remplie de pièces d'or, il ferait mieux de savourer des plaisirs plus simples : faire son jardin, marcher en montagne avec des amis, restaurer des relations humaines dévastées. Un proverbe populaire, qu'il devrait méditer, nous dit : "On n'a jamais vu un coffre-fort suivre un corbillard".
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