ept mois après les élections législatives anticipées, le groupe d'études vigne, vin et œnologie de l’Assemblée nationale est officiellement constitué cette fin janvier 2024 pour la législature en cours.Deux députés en sont les co-présidents depuis ce mardi 28 janvier : Hervé de Lépinau (Vaucluse, Rassemblement National) et Jean-François Portarrieu (Haute-Garonne, Horizons). Ils succèdent à Stéphanie Galzy (Hérault, Rassemblement National), qui n’est actuellement plus membre du groupe d’études malgré son souhait un temps exprimé d’en garder la présidence.
Comptant 96 membres à date, « ce groupe d’études est l’un des plus important en nombre de membres, issus de tous les groupes politiques » indique à Vitisphere le député nord-toulousain Jean-François Portarrieu. Le vice-président de l’Association Nationale des Élus de la Vigne et du Vin (ANEV) ajoutant que « Hervé de Lepinau et moi-même n’avons pas souhaité définir de programme d’actions avant d’avoir rencontré un grand nombre d’acteurs de la filière à l’occasion de Wine Paris et du Salon international de l’agriculture » (se tenant respectivement les 10-12 février et 22 février-2 mars prochains)


« Le groupe d'études passe cette année à deux présidents, pour pouvoir gérer l'un des groupes d'études les plus importants de l'Assemblée nationale » abonde le cabinet du député de Carpentras, Hervé de Lépinau, pointant que les députés intéressés par la filière seront mobilisés « cette année par plusieurs textes de lois majeurs » dont la Loi d’Orientation Agricole (LOA), la loi Duplomb pour "lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur", la révision du cadre de traitements par drones et la révision d’Egalim…
Si le groupe d’études doit encore être formé et se réunir avant de fixer sa feuille de route, Hervé de Lépinau visera « la défense des exploitants viticoles contre la concurrence internationale, la lutte contre la surtransposition des normes européennes, et le respect de la loi Egalim en sa qualité de président de la Commission d'examen des pratiques commerciales » précise son cabinet, évoquant également les sujets d’actualité des « vignes en friches, de prix rémunérateurs, d’'évolution des habitudes de consommation et d'adaptation au changement climatique ».