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Le Crédit Agricole présente son prêt court-terme, dont la bonification dépend de FranceAgriMer
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Concrètement
Le Crédit Agricole présente son prêt court-terme, dont la bonification dépend de FranceAgriMer

La banque verte acte le déploiement concret de ses "prêts de reconstitution des exploitations agricoles" dont la bonification de 2,6 à 1,75 % dépendra dans la pratique d’une subvention octroyée par l’établissement FranceAgriMer.
Par Alexandre Abellan Le 24 décembre 2024
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Le Crédit Agricole présente son prêt court-terme, dont la bonification dépend de FranceAgriMer
Fragilisées, les trésoreries vigneronnes attendent avec un impatience le bol d'air promis depuis de longs mois. - crédit photo : Adobe Stock (mino21)
 

Baptisé Prêts de REconstitution de Trésorerie des Exploitations Agricoles (PRETEA), le dispositif du Crédit Agricole pour les prêts à taux bonifiés de moyen terme (2 à 3 ans) est finalisé indique la première banque de la filière à Vitisphere. Également validé par Crédit Mutuel (Banque Populaire Caisse d’Epagne serait en cours de signature), le protocole d’engagement avec le ministère de l’Agriculture ouvre un prêt plafonné à 50 000 € avec un taux d’intérêt maximum de 1,75 % sur deux ans pour les exploitants (et de 1,50 % pour les jeunes installés). Concrètement, la fréquence de remboursement peut être mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle précise le Crédit Agricole, indiquant qu’il y a une possibilité de décalage par anticipation ou report de la première échéance, « dans la limite de 12 mois maximum suivant la réalisation, pour tenir compte des réalités des cycles d’exploitation ».

Dans la pratique de ce prêt à court-terme PRETEA, « l’effort financier partagé entre la banque et l’Etat est décomposé en deux phases » précise le Crédit Agricole, indiquant que « dans un premier temps, la banque octroie un prêt sur une durée de 24 ou 36 mois dont le taux est plafonné à 2,60 %. Dans un second temps, l’agriculteur dépose sa demande à l’Etat (via FranceAgriMer) qui en vérifie l’éligibilité et lui verse une subvention. » Ce qui permet de réduire le taux à 1,75 % en général, et 1,50 % pour les exploitants installés depuis moins de 5 ans en particulier. En somme, « le Crédit Agricole informe le demandeur sur les critères d’éligibilités, le montant estimé de la bonification à recevoir et les modalités d’accès au dispositif », mais seul « FranceAgriMer a la charge de recueillir les demandes de bonification, de vérifier leur éligibilité et de verser la subvention en une seule fois ». Sachant que cette aide est soumise aux plafonds des minimis agricoles (20 000 € sur 3 ans jusqu’à présent, désormais 50 000 €).

Difficultés locales

Encore faut-il qu’entre les annonces nationales et les mises en œuvre locales il n’y ait pas d’anicroche. En témoigne un représentant préfecture de Gironde ce lundi 16 décembre lors de l’assemblée générale du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB). N’évoquant même pas les derniers outils de soutien annoncés par le ministère, le fonctionnaire relevant des difficultés remontées dans la mise en œuvre du « dispositif des prêt bonifiés à 2,5 % pour accompagner le remboursement des Prêts Garantis par l’État (PGE) » par Crédit Agricole et BPCE alors « que c’est la banque qui est chargée d’instruire le dossier et le transmet ensuite à la DDTM pour la demande d’aide. Un certain nombre de viticulteurs nous ont alerté de difficultés auprès de leurs établissements bancaires. Le préfet saisira prochainement les banques habilitées pour leur rappeler l’importance du déploiement plein et entier de ce dispositif pour lequel elles ont signé une convention ».

Annoncé nationalement en octobre 2023 et mis en œuvre depuis novembre 2024 au niveau local avec les difficultés rapportées, le dispositif de prêt bonifié des PGE peut sembler être l’exemple à ne pas suivre pour que les aides à la trésorerie annoncées par la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, soient opérationnels. Sachant qu’un autre dispositif bancaire est attendu : celui de reconsolidation de la dette à long-terme (jusqu’à 12 ans par des prêts plafonnés à 200 000 € et garantis à 70 % par la Banque Publique d’Investissement, Bpifrance). Un dispositif attendu « début 2025 » confirme le Crédit Agricole, faisant état d’un outil pour « répondre aux difficultés structurelles des exploitations agricoles », sachant que « les modalités de ce dispositif sont encore en discussion entre l’Etat et BPI ».

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Tous les commentaires (3)
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bill et boule Le 06 janvier 2025 à 21:21:43
En prétendant depuis ce début du mois de janvier que " les mesures pour l agriculture auront toutes un effet rétroactif "l e ministère de l agriculture fait de la comm . En effet et renseignements pris chez les banquiers partemaires aucun des 2 prêts genevard ne pourront être crédités à une autre date de valeur que celle de leur virement le jour du crédit. C est une lapalissade mais cela prouve bien l amateurisme de certains de nos politiques .Le service relations publiques de la rue de Varenne , interroge ce 6 janvier quant à cette incongruite , à balbutie qu il comprenait l objection mais ne maîtrisait pas pour autant le contenu des messages ... Ambiance !
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boule et bill Le 25 décembre 2024 à 05:50:07
au début on avait évoqué un tri par les ddtm et une caution de la bpi .En l espèce il semble que ce soit agrimer qui soit ici implique.Le moins que l on puisse dire c est que cet organisme ne rallie pas tous les suffrages tant son caractère tatillon et imprévisible quant au traitement des dossiers économiques à mis plus d un viti en difficulté... On espère que Mme genevard saura lui donner un nouveau souffle des début 2025 via un état d esprit confiant et positif.
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augustin Le 24 décembre 2024 à 18:01:34
Le temps perdu ne se rattrape jamais .Il aura donc fallu toute l année 2024 pour tenir la promesse faite en début de salon de l agriculture à Paris. Le temps d envoyer au casse pipe ,faute de trésorerie , nombre de caves coopératives ...crus artisans ...crus bourgeois et équivalents ... avec la détresse humaine y afférente. La publicité institutionnelle tv de la banque verte sur la bande son aznavour "formidable " laissera un très mauvais souvenir à beaucoup d entre nous .Et cet ultime geste de soirée de réveillon est une pietre consolation .Pas assez , trop tard pour beaucoup , desole . Espérons que 2025 sauvera ce qui peut encore êtres sauvé !
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