ttendue avec impatience par les opérateurs concernés, la sélection des marques bénéficiaires du royal warrant du roi Charles III vient de paraître. On y retrouve désormais les champagnes Bollinger, Louis Roederer, Moët & Chandon, Pol Roger, Veuve Clicquot Ponsardin, ainsi que Laurent Perrier (qui avait reçu la distinction dès mai, étant déjà agréé par Charles lorsqu’il était prince de Galles pour ses engagements agroécologiques*). Une liste sensiblement différente des 7 warrants de la reine Élizabeth II (qui distinguait Bollinger, GH Mumm & Cie, Krug, Lanson, Louis Roederer, Moët & Chandon et Veuve Clicquot)
Dans la liste de Charles III, on trouve un vin effervescent anglais (Camel Valley), les cognacs Thomas Hine et le Porto Taylor’s. Ainsi que les distributeurs de vin Berry Bros & Rud, Corney & Barrow, Walker & Wodehouse et Waitrose. Des opérateurs britanniques qui se préparent à un coup de massue fiscal : entre surcoûts administratifs et augmentation des taxes.
Signe traditionnel distinctif sur le marché britannique, le royal warrant est un atout à l’international. L’ayant obtenu depuis 140 ans, les champagnes Bollinger l’affichent « sur chaque bouteille de Champagne que nous produisons » déclare dans un communiqué son PDG, Étienne Bizot.
* : « Le Royal Warrant est une reconnaissance de la qualité des vins de Laurent-Perrier, et de ses pratiques culturales et environnementales » indiquait en mai Laurent-Perrier, qui affiche les labels Viticulture Durable en Champagne et Haute Valeur Environnementale (HVE).