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L’instabilité politique angoisse les vignerons en crise
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Aude
L’instabilité politique angoisse les vignerons en crise

Les vignerons audois attendent avec impatience la formation d’un nouveau gouvernement en espérant qu’il soit à l’écoute de leurs difficultés climatiques et économiques.
Par Marion Bazireau Le 27 août 2024
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L’instabilité politique angoisse les vignerons en crise
Vincent Pech, secrétaire général de la fédération des vignerons indépendants de l'Aude, Christophe Gualco, président, et Jean-Luc Fabry, directeur. - crédit photo : Marion Bazireau
«

L’instabilité politique que nous connaissons depuis la dissolution de l’Assemblée nationale est réellement angoissante » glisse Christophe Gualco, nouveau président de la fédération des vignerons indépendants de l’Aude, en amont de la réunion de vendanges organisée à la Chambre de commerce et d’industrie de Narbonne ce 20 août. « Nous avons besoin de savoir où nous allons, de connaître les positions du futur gouvernement et de savoir si les engagements du ministère de l’Agriculture seront tenus, notamment sur l’arrachage définitif et temporaire » détaille le propriétaire du château Étang des Colombes, dans les Corbières.

« Plusieurs vignerons attendent de savoir de quels outils ils vont disposer pour décider ou non de continuer leur métier, confirme Jean-Luc Fabry, directeur de la fédération. Beaucoup de vins ne se vendent plus, notamment des rouges. Les caves sont pleines et les trésoreries vides. Il nous faut des solutions pour recalibrer les exploitations. Arracher ce n’est pas détruire mais réadapter. »

La vigne est en train de mourir

Les exploitations ont également besoin de soutien face au changement climatique. « Nous vivons notre troisième année de sécheresse. Cette année, nous avons aussi eu le gel, et la grêle. La récolte s’annonce très faible, et la vigne est en train de mourir. Le lancement d’une concertation relative à un plan baptisé « agriculture climat Méditerranée » doté d’une enveloppe de 50 millions d’euros est une première étape mais ne suffit pas. Le gouvernement doit vite se remettre au travail. Nous attendons des actions fortes » insiste Jean-Luc Fabry.

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Tous les commentaires (2)
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Albert Le 02 septembre 2024 à 18:23:18
Je lis cette phrase " .. il faut une éducation des nouveaux amateurs, réapprendre les terroirs .." et m'étonne que l'on puisse encore tenir ce genre de discours. En 2024, l'élitiste "culture" des SIQO viticoles (nos IGP et AOC du secteur viti) commence à avoir du plomb dans l'aile : et surtout, ras-le-bol d'entendre évoquer la "premiumisation" comme objectif ! .. car si déjà nos AOC s'efforçaient d'offrir du plaisir à coup sûr, ça se saurait, non ? Dommage que l'ancien Président Renou n'ait pas été suivi dans son projet de créer l'AOC d'excellence ! Bon, le changement climatique impose d'ores et déjà à la filière de réfléchir à secouer le cocotier sans plus attendre > nouveaux cépages à tester, densité de plantation à repenser .. et pourquoi pas jeter un regard sur la vitiforesterie ? .. Bref, j'entends bien que les vents sont mauvais, mais il faut que la filière recadre ses ouailles. Être viticulteur oblige à être lucide : sur soi, sur le monde dans lequel on vit (le vin n'est plus un aliment - désormais, une seule option est possible : mon vin donner du plaisir), sur le sens que l'on donne à son métier (on est libre de s'installer viticulteur et/ou d'exercer ce métier .. mais l'exigence que la filière manifeste, quand les vents sont contraires, à ce que soient apportées des réponses sociales - mesures publiques - m'est assez insupportable). Alors, le discours sur la "culture" du vin ... je ne l'entends plus
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POUDOU J Louis Le 27 août 2024 à 15:41:47
Une petite réécriture de la loi Evin (cette loi scélérate) ... ne couterait pas un sou ! Nous sommes les seuls au monde dans ce cas ... comment peut on renier une culture à ce point ! Nous sommes même arrivés à décorréler le vin du repas Français, classé au patrimoine mondial ! Ha ! au début on a voulu pratiquer le " politiquement correct" ... on voit le résultat ! Pour consommer intelligemment le vin et donc raisonnablement et non avec modération il faut une éducation des nouveaux amateurs, réapprendre les terroirs sans se limiter à notre seul pays, partager une vrai culture ! Pour cela il faut y être autorisé ! Ce que nous devons défendre avant tout ... c'est le VIN !
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