n an après sa création, l’association Imagine Cognac vient d’être reconnue d’intérêt général à caractère scientifique par les pouvoirs publics. C’est un gage que ses actions en faveur de la transition environnementale et énergétique de la filière seront aussi positives pour le territoire et ses habitants.
« C’est aussi un excellent moyen de recruter de nouveaux membres, le statut leur permettant de bénéficier d'une réduction d'impôt » indique le Bureau national interprofessionnel du Cognac (BNIC), rappelant qu’Imagine Cognac a vocation à être financée collectivement par des acteurs scientifiques, des entreprises, d’autres associations, des collectivités territoriales de l’aire d’appellation, et que son existence ne modifie en rien l’organisation du pôle technique et développement durable du BNIC, anciennement station viticole du BNIC. « Ce dernier reste chargé de toute l’expertise scientifique relative au cognac, de la vigne à l’eau-de-vie. Il continue aussi à s’occuper de la production de plants, et des certifications environnementales ».
Un premier groupement d’intérêt scientifique (GIS) est en train de se constituer au sein d’Imagine Cognac pour travailler sur l’émancipation du vignoble des pesticides de synthèse et sur l’identification de nouveaux leviers de protection. « Ce GIS s’articulera autour de différents projets de recherche sur l’immunité de la vigne et sur la biologie des agresseurs, précise le BNIC. Ses experts chercheront notamment à savoir si des facteurs biotiques et abiotiques interagissent avec les cycles des pathogènes et leur épidémiologie, si les facteurs environnementaux ont une influence sur l’expression des voies métaboliques de défense de la vigne, si les pratiques agroécologiques sont intéressantes pour limiter la propagation des maladies, ou si elles peuvent au contraire être risquées dans certaines conditions… »